L'horreur en format numérique, première partie

Le livre électronique explose, infecte. Les discussions sur le sujet animent les blogues. Pour ou contre? Lire sur son ordi, son téléphone ou investir 300 à 500$ dans un lec-tueur de livres?

Ma question à moi: qu'est-ce que le livrel apportera à l'horreur?

Mon souhait? Que le livre numérique libère l'horreur underground de sa prison de microédition. Je ne suis pas prêt à investir 10$ de frais d'envoi et manutention pour un chapbook à 25$. Payer 125$ pour une édition exclusive autographiée? Non merci. Moins de 10$ pour le livrel? Voici mon numéro de carte de crédit.

Le principal danger du livrel est que trop de gens s'improvisent éditeurs et qu'ils polluent le marché avec de mauvais livres mal édités. D'un autre côté, le consommateur peut concentrer ses achats chez des éditeurs crédibles et, idéalement, des critiques du numérique sortiront de la blogosphère pour commenter les nouveaux auteurs et différencier le livrel médiocre ce celui qui renouvellera le genre.

Fin de l'éditorial. Bientôt, un survol de l'horreur numérique francophone et anglophone.

2 commentaires:

  1. Je serai probablememnt un adepte du livrel. Un des points positifs, c'est qu'il va permettre de faire découvrir de nouveaux auteurs. Le lectorat prendra une chance avec un auteur nouveau ou méconnu pour un moindre coût.Mais je te rejoins, qu'en sera -t-il de la qualité de l'édition? C'est à voir ...

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  2. Déjà actuellement beaucoup s'improvisent éditeurs, même imprimés. Pire encore, les éditeurs dits crédibles perdent des plumes parce qu'ils négligent des bases comme une bonne correction.

    La qualité de l'édition, on peut déjà la questionner, malheureusement.

    Le gros avantage que je vois au livrel, c'est la question de l'espace. Ça en prend de la place des bibliothèques dans une maison! Et que dire des livres qu'on amène en voyage et qui alourdissent considérablement un bagage?

    Je n'ai pas encore acheté de lecteur et je ne le considère pas pour le moment. Pas intéressée à lire sur un minuscule écran de téléphone portable. Quant à lire sur un ordinateur, on se tanne vite.

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