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Bilan markéting 2016 de La Maison des viscères – Des changements dans Éviscération

Les dernières nouvelles de mes expérimentations en markéting numérique datent de décembre 2015. Il est plus que temps de faire une mise à jour !

Vous n’aimez pas qu’on parle de livres et d’argent dans la même phrase ?


Pour faire des livres, ça prend des sous et pour avoir des sous, il faut vendre des livres. Pour vendre des livres, il faut recruter des lecteurs, et pour recruter des lecteurs, il faut promouvoir ses livres ! C’est pour démystifier cet aspect que j’ai écrit cet article et, avec un peu de chance, aussi aider d’autres microentreprises à se faire connaitre.

Stratégie d’acquisition de lecteurs 2016


Pour l’année 2016, j’ai basé le markéting de La Maison des viscères sur la publicité Facebook et sur notre infolettre Éviscération, en particulier les courriels automatisés après l’inscription. En bref, une publicité Facebook menait les gens sur une page qui proposait d’obtenir une liste de 85 récits d’horreur québécois s’ils s’inscrivaient à Éviscération. Tous les mois, ils recevaient une infolettre sur l’horreur. En plus, une fois inscrits, les nouveaux membres (les éviscérés) recevaient une série de courriels automatisés. Quelques messages étaient envoyés dans les premiers jours pour présenter La Maison des viscères et ses livres. Ensuite, le jeudi toutes les deux semaines pendant environ 4 mois, les éviscérés recevaient un extrait d’une novella de La Maison des viscères.

L’objectif de cette stratégie était de :
  1. Familiariser les éviscérés avec La Maison des viscères.
  2. Les convaincre de lire un de nos livres.
Plusieurs éviscérés m’ont écrit pour me dire qu’ils étaient vraiment contents de recevoir les extraits de livres. Y’i:oopi ! D’autres l’étaient moins et ils se sont désinscrits de l’infolettre. Au total, 54 personnes se sont désinscrites des courriels automatisés, sur environ 700 inscrits qui les ont reçus. Pas si mal. Ça a l’avantage de garder l’infolettre en santé, car les gens qui ne sont pas vraiment intéressés par la littérature d’horreur se désinscrivaient. Je considère donc que l’objectif 1 de cette stratégie est atteint : beaucoup plus de gens connaissent maintenant La Maison des viscères et ce qu’elle fait ! J’ai même été reconnu par un fan d’horreur alors que je me promenais au Salon du livre de Montréal.

Maintenant, examinons l’objectif numéro deux. Combien de ces éviscérés ont été convertis en lecteurs ? Pour expliquer le jargon de markéting, une conversion se produit quand une personne accomplit une action désirée par l’entreprise qui fait la pub. Dans le cas de ce deuxième objectif, on peut estimer le nombre d’éviscérés converti en lecteurs en mesurant le nombre de ventes de livres. La difficulté dans ce cas est de séparer les gens qui achètent grâce aux courriels automatisés de ceux qui le font après avoir reçu l’infolettre mensuelle ou d’autres publicités. Cependant, pour savoir si ça fonctionnait, je n’ai pas eu besoin de faire ça. Je n’ai eu qu’à évaluer les couts/bénéfices généraux de cette stratégie. En gros, j’ai calculé lequel des deux chiffres suivants était le plus grand :

Publicité Facebook +
Frais d’abonnement à Mailchimp (dépend du nombre d’abonnés)

VS

Revenu de vente de livres -
Cout de fabrication -
Redevances aux auteurs

J’ai été vraiment déçu quand j’ai réalisé que les frais de markéting étaient plus grands que les revenus engendrés par la stratégie. Eh oui, la proportion de gens s’abonnant à Éviscération et faisant un achat n’a pas permis de rentabiliser le cout des nouveaux membres en 2016. Par contre, cette approche a eu un impact extrêmement positif sur la notoriété de La Maison des viscères et de ses livres. Ça vaut son pesant de gore.

Qu’est-ce qu’on fait alors ?


Mettre en place une nouvelle stratégie pour 2017


Dans un premier temps, j’ai trouvé une façon d’envoyer des courriels automatisés sans devoir avoir un abonnement payant à Mailchimp. C’est un peu plus de travail, mais ça fonctionne. J’ai dû cependant réduire le nombre de courriels que j’envoyais. Je ne peux plus envoyer d’extraits aux deux semaines avec cette méthode. J’ai aussi réécrit certains des courriels pour en donner plus aux nouveaux éviscérés. Étape 1 complétée : éliminer les couts associés à l’envoi de courriels en faisant quelques compromis.

De toute façon, c’est bien beau envoyer des courriels automatisés, mais la présence humaine est plus chaleureuse que des machines qui font des actions à notre place. L’envoi mensuel d’Éviscération est tout aussi utile pour faire connaitre notre travail que des messages automatisés. Ces derniers avaient aussi un désavantage. Comme les gens recevaient ces messages automatisés, ceux que j’envoyais manuellement pouvaient à l’occasion arriver le même jour, ce qui entrainait une potentielle surcharge de la boite de courriel des membres, menant à des désinscriptions.

Deuxièmement, comme la marge de profit sur les livres reste modeste, il faut avoir un fort taux d’éviscérés qui deviennent des lecteurs. On rencontre plusieurs fans inconditionnels d’horreur qui s’abonnent à Éviscération, mais pas assez pour compenser les couts publicitaires. Donc, pour 2017, je vais tenter de combiner la stratégie publicitaire avec une autre approche : l’optimisation du contenu sur notre site web. C’est un peu ce qu’on fait avec Éviscération, en envoyant de l’information aux éviscérés tous les mois. Par contre, jusqu’à tout récemment, je ne repostais pas ces textes sur le site de La Maison des viscères.

De nos jours, plus on a de contenu de qualité sur notre site web, et plus il est mis à jour fréquemment, plus les moteurs de recherche comme Google l’aiment. Si Google nous aime, ça amène du trafic gratuit sur notre site, ce qui nous aide à rencontrer de nouveaux lecteurs, avoir de nouveaux abonnés à Éviscération et vendre plus de livres, ce qui permet d’en éditer de nouveaux… et la roue tourne et tourne et tourne.

Cette année, je veux faire cela et encore plus. Oui, plus d’information dérivée d’Éviscération sur visceres.com, mais aussi d’autres articles et peut-être même de la fiction… Cette stratégie fonctionne à plus long terme, mais chaque effort investi paiera éventuellement des dividendes.

Bref, pour 2017, je vais miser sur le contenu. Proposer plus de matériel sur notre site web, dont je ferai la promotion sur les réseaux sociaux. Je ne vais pas écarter la publicité Facebook, car elle a fait ses preuves, ne serait-ce qu’en faisant découvrir La Maison des viscères à plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de lecteurs potentiels. Cependant, je veux mettre en place des moyens plus durables pour la promotion de La Maison des viscères. Je vous tiendrai au courant des résultats !

La playmate du mois de mars est habillée

En octobre dernier, la revue érotique Playboy a annoncé qu'il n'y aurait plus de femmes nues dans ses pages. Cette annonce a fait lever plus d'un... sourcil. Sur le coup, je n'avais pas trop compris. Évidemment que la compétition de l'internet est forte sur l'érotisme, mais était-ce là toute la stratégie de ce magasine culte?

Aujourd'hui, je crois que j'ai pigé.

Dans un kiosque à journaux, j'ai vu le plus récent numéro de Playboy bien en évidence avec des revues prestigieuses comme Vogue ou Cosmopolitan. Curieux, j'ai feuilleté le magazine. Pas de femmes nues, mais quelques photos qui, tout en étant sexy, sont de bon gout. On met l'accent sur les articles et le contenu (à l'instar de la vieille blague). On mise sur l'image de marque de Playboy.

Sur le web, c'est différent. Juste avant d'écrire cet texte, je suis allé voir le site de Playboy. On note la transition vers une abondance de contenu style viral, comme on en voit partout sur les réseaux sociaux ces temps-ci. De prime abord, les articles semblent de bonne qualité. Et pour la nudité, il faut visiter la section "Plus" du site, qui est payante.

Bref, la branche grand public de Playboy mise maintenant sur le markéting de contenu. Dans un futur proche, on verra sans doute sur Facebook de plus en plus d'article ou de contenu viral partagé qui provient de ce site.

Le virage est intéressant. L'approche papier me plait bien. Pour ce qui est de la stratégie web, je ne suis pas un grand amateur de ces agrégateurs de contenu, mais le site de Playboy a une belle facture et des articles intéressants, comme celui-ci sur les jeux vidéos d'horreur indépendants.

Qu'est-ce que vous en dites?


Éviscérer des écorchés - le pouvoir d'une infolettre

Si vous suivez un peu ce qu'on fait à La Maison des viscères, vous avez sans doute entendu parler de notre nouvelle anthologie : Écorché. Je ne répète pas toutes les info ici, vous n'avez qu'à visiter la page du livre pour plus de détails.

Le livre a été publié officiellement la semaine dernière, quand j'ai envoyé les exemplaires numériques aux lecteurs qui avaient précommandé. Le plus grand succès de cette prévente est que la moitié des gens qui ont participé étaient de nouveaux lecteurs. Oui, oui! Pas des amis, des auteurs ou des gens qu'on rencontre au congrès Boréal. De nouvelles personnes qui connaissent La Maison des viscères depuis peu de temps.

Tout ça grâce à Éviscération.

En faisant grandir notre infolettre, on a pu présenter notre message à plus de gens. Au fil des mois, l'audience de Éviscération a grossi. De 24 personnes en juillet, l'infolettre avait 228 membres lors du lancement de la prévente de Écorché, début octobre. Et à la fin du mois, j'ai envoyé le 5e courriel de la prévente à 275 fans d'horreur.


Cependant, je n'étais pas certain du nombre de courriels à envoyer pour la prévente. J'avais beaucoup de choses à dire, mais je ne voulais pas spammer Éviscération!  Juste répéter la même info dans chaque message comme le suggèrent certains markéteurs, en changeant de ton chaque fois, me semblait un peu plate pour les lecteurs. Alors j'ai fait la liste de l'information importante (et intéressante) à transmettre. J'ai pensé que le mieux serait de laisser la parole aux auteurs. Voici la liste des courriels envoyés (cliquez pour voir le courriel).

  1. Annonce de la prévente, avec le lien vers la page de la prévente.
  2. Pierre-Luc Lafrance parle de Ce n'est pas un conte de fées.
  3. Jonathan Reynolds parle de Rydia avec un « L ».
  4. Ariane Gélinas parle de La frontière dorée.
  5. Lien vers un PDF d'extraits du livre.
Tout au long de la campagne, le taux d'ouverture des messages était autour de 30-35%. Ce n'est pas la mer à boire, mais ce n'est pas si pire non plus. Il ne faut pas oublier qu'une partie des ouvertures de courriels ne peut pas être mesurée, car certaines configurations ont des paramètres de sécurité plus stricts (qui empèchent de suivre l'ouverture des messages, entre autres). Nonobstant cela, je crois que si plus de temps s'était écoulé entre le lancement d'Éviscération et celui de Écorché, le taux aurait été meilleur. Plusieurs personnes n'ont reçu qu'une (ou peut-être aucune!) livraison de l'infolettre régulière. Ils n'ont pas encore appris à connaitre La Maison des viscères, ses collaborateurs et sa passion pour l'horreur. Et pour les nouveaux membres, ils ont quand même reçu plusieurs courriels dans un court laps de temps, si on ajoute les quatre courriels de bienvenue qui s'échelonnent sur une semaine.

C'est étrange, mais il y a un message que tous ces markéteurs qui veulent nous apprendre à faire du markéting par courriel ne nous expliquent pas (sauf peut-être des gens comme Seth Godin ou Mitch Joel, mais je critique surtout ceux qui veulent nous vendre des formations sur le web). Développer une audience réceptive est un travail de longue haleine. Au fil des mois, à force de proposer du contenu intéressant à nos lecteurs, ils deviennent de plus en plus intéressés à ce qu'on a à dire (si ce qu'on dit est intéressant, cela va sans dire!). Et c'est encore mieux si on réussit à amorcer le dialogue. C'est l'approche que j'ai choisie pour La Maison des viscères. J'y vais toujours un peu par essai et erreur, mais j'espère que les gens qui choisissent de s'intéresser à notre vision de l'horreur vont apprécier!



Pour Éviscération, nous utilisons Mailchimp. Si vous créez votre compte en utilisant ce lien, vous obtiendrez un bonus de 30$ de crédit si vous migrez vers un compte payant (et Éviscération aussi recevra 30$!). Mailchimp est gratuit pour les listes de moins de 2000 membres, mais certaines fonctionnalités comme l'automatisation nécessitent un compte payant. Je vais vous parler de cela plus en détail dans un prochain article.

Stephen King comme cure de désintox

Ça fait quelques mois que je lis des livres de markéting.

En septembre, j'ai commencé à écouter des podcasts sur le sujet. C'est intéressant, mais c'est aussi un peu comme une drogue. Les nouveaux podcasts du jour, il faut les écouter! Un webinaire en direct par un bonze du markéting numérique, il ne faut pas le manquer! Au cas où il proposerait du contenu intéressant au lieu d'essayer de vendre sa formation à deux mille piasses.

Sur le lot, il y a du matériel intéressant. J'apprends beaucoup de choses, et je perds mon temps tout en ayant l'impression d'apprendre. En tout et partout, peut-être que 20% de ces podcasts, livres et webinaires m'apportent quelque chose. Avec le temps, j'ai besoin de matériel de plus en plus poussé (comme de la droye!). Tsé, je suis pas un dindon et je comprends ce genre de chose assez vite. Mais de là à l'appliquer comme un pro, il y a quand même besoin d'une expérience substantielle. Juste le temps et la pratique peuvent régler ça.

Alors, sans laisser tomber le sujet (il y a quand même quelques podcasts que je ne veux pas manquer, et puis je veux lire CTRL ALT DELETE de Mitch Joel bientôt, car ça a l'air vraiment cool), j'ai décidé de me payer une cure désintox.

J'avais dans ma bibliothèque au bureau (parce que j'ai une tablette bibliothèque au labo, avec des livres de génomique, de bio-informatique, de statistiques et, bien sûr, quelques romans d'horreur) un beau gros roman de Stephen King que j'avais trouvé en vente il y a quelques mois (Lisey's story).

Ça va faire du bien un roman qui met en scène des vies sous un angle un peu sombre, comme King sait si bien le faire. Je ne m'attends pas à trop d'horreur, mais me faire porter par la vision de King va me faire décrocher. Et laisser tomber quelques podcasts va me permettre de réécouter mes achats métal de 2015 pour vous proposer mon top dans quelques semaines...

Comment trouver les meilleurs auteurs d'horreur du Québec?


J'ai compilé une liste de 85 récits d'horreur québécois à ne pas manquer. Combien en avez-vous lu?


Cliquez ici pour obtenir la liste.

La goutte qui fait déborder le vase

J'étais tanné de n'arriver à rien (ou à peu) avec mes ventes de livres pour La Maison des viscères. Alors j'ai commencé à emprunter des livres sur différents sujets à la bibliothèque, histoire de m'instruire! Rien de transcendant pour commencer. J'essayais de comprendre le milieu de l'édition. J'ai lu Histoire de l'édition littéraire au Québec au XXe siècle volume 3, les années 1970 à 2000. Et puis L'amour du livre de Denis Vaugeois. Ça m'a permis de mieux comprendre l'état actuel du milieu de l'édition et de saisir pourquoi certaines lois existent (par exemple l'obligation des bibliothèques d'acheter chez des libraires agréés). J'ai aussi appris l'existence (et l'importance) de la littérature mettant en scène des infirmières dans les années '70... Non, ce n'est pas la littérature que vous pensez...

Mais d'un autre côté, avec toutes les métamorphoses que vit l'industrie du livre depuis de début des années 2000, ces informations restaient plus historiques que pratiques. Mieux instruit, mais sans vraiment avoir de meilleurs outils, j'étais de plus en plus convaincu que le mode actuel de distribution du livre avait des problèmes (j'avoue, pas besoin de jouer au rat de bibliothèque pour découvrir ça!). Un chose était certaine cependant, j'étais (et je suis encore) convaincu que pour un produit comme le livre d'horreur pour adulte, la distribution classique des livres n'est pas la meilleure approche.

Dans un moment de folie, j'ai pris un essai gratuit sur scrbd, un site de lecture en ligne (paiement mensuel pour l'accès à une librairie complète). J'avais l'intention de lire plein de bandes dessinées Marvel. À la place, j'ai été intrigué par un crâne chauve.


C'était mon premier livre de Seth Godin... Épiphanie!

Le titre complet : Permission Marketing: Turning Strangers Into Friends And Friends Into Customers. Le livre explique comment il est de moins en moins utile de déranger les gens pour leur vendre nos produits (en blastant une publicité dans leur face, comme une pub de déodo Secret avant un vidéo de métal extrême sur YouTube, alors que je suis un monsieur). Il faudrait surtout prendre le temps de gagner leur confiance. Apprendre à les connaitre autant qu'ils apprennent à nous connaitre. Leur présenter petit à petit notre entreprise et nos produits, sans trop les brusquer. C'est comme un premier rendez-vous, où il ne faut pas être trop vite en affaires!

Est-ce que ça a du sens dans le contexte de La Maison des viscères? Évidemment!

Et si j'étais (La Maison des viscères était) capable d'amorcer le dialogue avec d'autres fans de livres d'horreur. Échanger avec eux sur différents sujets qui me passionnent autant qu'eux. Leur présenter petit à petit notre vision, nos auteurs, nos livres.

C'est après cette lecture qu'est née l'infolettre Éviscération.

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Mon nouveau hobby

Comme si ce n'était pas assez...

Passer mes journées à repousser les limites de la science...

Passez mes soirées à éditer des livres pour La Maison des viscères ou à écrire des romans d'horreur...

Il a fallu que je découvre le markéting web. C'est ma nouvelle obsession depuis le printemps 2015, découvrir différentes approches de markéting digital et les appliquer à La Maison des viscères.

J'ai vraiment envie de parler de mes expérimentations, de mes lectures, de mes épiphanies et de mes déceptions. J'ai donc décidé d'ajouter un nouveau sujet à mon blogue : le markéting.

Alors voilà, la balle est en l'air, il ne me reste qu'à la frapper! Je déclare au grand jour ma passion pour la promotion numérique. En bonus, vous allez pouvoir découvrir ce qui se trame dans les coulisses de La Maison des viscères.

Au plaisir de parler de markéting digital (ou physique) avec vous!

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Le pitch d'ascenseur

Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance de participer à un souper de l'axe des Instituts des maladies infectieuses et immunitaires des Instituts de recherche en santé du Canada. À part un de mes collègues, les autres personnes assises autour de la table étaient des chercheurs que je ne connaissais pas. L'un de nos convives, un bioéthicien enthousiaste, a passé une partie du repas à discuter avec mon collègue et moi de l'importance de savoir décrire notre recherche de façon brève et accrocheuse. Voici la mise en situation qu'il nous a servie :
Vous êtes dans un ascenseur avec Bill Gates. Sa fondation a beaucoup d'argent à distribuer. Vous avec trente secondes pour le convaincre de financer votre projet.
C'est ce qu'ils appellent le elevator pitch. À brule pour point comme ça, ce n'est pas facile du tout, mais c'est diablement utile. Que ce soit en science, pour accrocher un visiteur lors d'une présentation par affiche ou pour décrire votre recherche à la famille ou des amis. Ou en littérature, lorsque vous rencontrez un éditeur à un moment impromptu, ou si vous voulez vendre votre livre à un lecteur potentiel. Avoir un elevator pitch tout prêt pourrait vous sauver la vie! De même, l'ajout d'un pitch dans une lettre de présentation lors de la soumission d'un manuscrit pourrait être très utile pour inciter l'éditeur à jeter un coup d'oeil au manuscrit.

J'ajouterais à ça les conseils de la rédactrice Caroline Vézina, chargée du cours de vulgarisation scientifique à l'Université Laval, qui propose d'y inclure le POQQQC. En d'autres mots, le pitch devrait répondre aux questions Pourquoi? Où? Quoi? Qui? Quand? Comment? Évidemment, si un de ces éléments est vraiment plate, on peut le laisser de côté, mais j'en connais qui diraient que ces éléments sont tous très importants. Essayez de répondre à ces cinq questions à propos d'une de vos histoires (ou un de vos projets de recherche), vous verrez que c'est très utile.

Pour ceux qui veulent s'exercer sans révéler toutes leurs intrigues secrètes, cet exercice pourrait être tenté dans le cadre du Défi 30-30, qui propose déjà des dizaines de résumés qui n'attendent qu'à être transformés en une, deux ou trois phrases punchées!