Quand les pièces se mettent en place...

Si je me fie aux dates des fichiers, j’ai commencé à écrire ce nouveau roman le 24 octobre 2020. Un projet expérimental, assez ambitieux, qui parle de la vie dans le monde de la recherche universitaire, mais sous la forme d’un roman d’horreur gothique. 

Ouep, l’union de deux de mes mondes! 

Là, vous êtes sûrement excités de le lire, parce que ça a l’air vraiment cool! Ça le sera, mais on est loin de la coupe aux lèvres, j’en suis qu’à environ 20% du projet d’écrit, mais je crois bien que le pire est fait. 

Plus haut, j’écrivais que c’était un projet expérimental. Par expérimental, je voulais dire que j’avais des idées de concepts, mais que je ne savais pas où je m’en allais. 

Ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit sans plan.

J’avais des personnages, j’avais une vague idée d’où je m’en allais avec eux, j’avais des concepts narratifs que je voulais explorer, mais je n’avais pas d’histoire. C’est à la fois l’fun et très désagréable… ne sachant jamais trop où on s’en va, dans un monde de possibilités infinies. Le quotidien était source d’inspiration.

Alors, si je n’en suis que là dans le projet, pourquoi documenter ça ici? 

Ben parce que je viens de compléter un plan complet pour le reste du roman! Fallait que j’en parle!

Oui madame, oui monsieur, je sais maintenant très exactement où je m’en vais! 

J’ai le résumé des 65 chapitres du roman, ainsi que celui des quelques sections intercalaires prévues. Je suis rendu au chapitre 15, avec un total d’environ 19 000 mots. Le projet complet devrait être autour de 75 000 mots, probablement un peu plus. 

Reste juste à écrire. 

Si je m’en tiens à mon traditionnel 100 mots par jour, j’en ai pour à peu près 1 an et demi… Mais ça va être le fun! Il y a plein de concepts horrifiques intéressants qu’on ne voit pas souvent, et des personnages qui vivent des enjeux personnels d’actualité (et qui le resteront jusqu’à la fin du monde). 

Je ne veux pas en dire plus pour l’instant, vous savez, garder le mystère vivant, mais je vous propose cette photo des différentes inspirations qui ont contribué à la construction de ces personnages et du mal qui les ronge.



Mon métal 2018

Année de découvertes! Seulement quelques groupes sur cette liste comptaient déjà parmi mes favoris. Pour le reste, beaucoup de nouveau!

Le plus attendu de l’année 

The Atlas Moth – Coma noir. Après The Old Believer, j’attendais avec impatience ce nouvel album. Et je n’ai pas été déçu. Il a joué souvent tout au long de l’année.

Ça a joué dans le char

Ghost – Prequelle. On dira ce qu’on voudra de Ghost, ils ont petit quelque chose d’accrocheur. Le vidéoclip de Rats déjà mélangeait savoureusement la danse et le pop-métal à tendance satanique. Mais le mieux avec Ghost, c’est que toute la petite famille a aimé ça. Les enfants connaissent les tounes par cœur (pas avec les bonnes paroles, mais bon, on peut pas tout avoir), et ça joue boucle dans le char.

Retour en force

Atrocity – Okkult II. Atrocity n’avait pas fait grand-chose qui m’ait fait  depuis triperAtlantis… en 2004. Avec Okkult II, ils sont en pleine forme.

Du synthwave?

Gost – Possessor. Le synthwave a la cote. Vous savez, cette musique qui sonne comme la trame sonore d’un film des années ’80? J’ai essayé plusieurs trucs. Perturbator est parfait pour faire de l’elliptique… Mais celui qui a marqué mon écoute est Possessor de Gost. À cause de la thématique horreur assumée. Il est un peu plus violent que les autres de sa catégorie.

Découverte goth

Lovelorn Dolls – Darker Ages. Entre le rock gothique et le métal, Lovelorn Dolls a rempli une case musicale fort intéressante cette année. Un album varié que je suggère aux amateurs de noirceur planante.

Des vampires!!! (Pas vraiment, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a)

Le black métal vampirique manque dans la scène musicale actuelle.

Tribulation – Down Below. Black métal horrifique à saveur black’n’roll. Que dire de plus?

Blutvial – Mysteries of Earth. Ça décape le bon black métal violent et malsain.

Post-métal, avant-garde et progressif

Manes – Slow Motion Death Sequence. Encore une fois, Manes ne déçoit pas. Une petite merveille.

The Ocean – Phanerozoic I: Paleozoic. Un album que j’ai découvert avec plaisir, petit à petit, couche par couche. La voix de Jonas Renkse sur la pièce Devonian: Nascent fait patienter jusqu’au prochain Katatonia.

Ocean of Slumber – The Banished Heart. Métal gothique? Métal progressif? Un album superbe qu’il ne faut pas manquer.

Doom métal et autres dépressions

Mon genre métallique de prédilection est le doom-death ou le funeral doom. Voici mes coups de cœur de l’année de ce côté.

Altar of grief – Iris. Excellent doom-death de Régina en Saskatchewan. Leur label, Hypnotic Dirge Records, a été une superbe découverte cette année.

Evoken – Hypnagogia. Un album marquant de l’automne. Ici, Evoken ajoute des cordes à sa musique sombre pour un effet fort réussi.

Rome in Monochrome – Away from light. Dans la veine du Katatonia moderne. On se laisse bercer.

Tomb of Finland – Frozen Beneath. Du doom-death comme on l’aime.

Comatose Vigil A.K. Doom métal funéraire très noir.

Du folk avec un cœur de métal.

Thrawsunblat – Great Brunswick Forest. Faut l’écouter pour comprendre. Ça m’a pris quelques écoutes avant d’embarquer, mais ça a un charme certain, comme les grandes forêts canadiennes. La bonne musique pour partir en randonnée. Du métal pas métal.

Il y aura surement dans les prochaines semaines d’autres découvertes deuxmilledixhuitesques, comme les derniers Sigh ou In the woods… que je n’ai pas encore vraiment écoutés. En plus des découvertes sur les tops de fin d’année. Pour le reste, bonne année 2019!