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Marvel Heroes 2015 - Trop de MMO (1/4)

Il y a trop, beaucoup trop de jeux multijoueurs en ligne! Même en considérant seulement mes quatre jeux favoris, dont je vous parlerai au cours des prochaines semaines, j'ai à peine le temps d'effleurer la surface. Au moins, les vacances sont là pour aider.

Pendant ce dernier temps des fêtes, j'ai dû me laisser aller à un bon 20 heures de jeu sur Marvel Heroes 2015. Comme j'aime l'aura de Chaos de Scarlet Witch! Marcher à travers les hordes de sbires insignifiants et les voir crever tous autant qu'ils sont sans avoir à lever le petit doigt. Quel plaisir! J'avais essayé le jeu l'année dernière, sans vraiment y accrocher. Je l'avais perçu comme un clone un peu vide de Diablo (avec des superhéros). Cependant, avec leur nouvelle version, je suis devenu addict.

L'intérêt, ce n'est pas la mission principale et l'histoire, qui m'ont bien vite lassé. Ce sont plutôt les zones comme le Midtown, une zone d'action constante où on combat attaque après attaque de supervilains. Un tantinet abrutissant, mais c'est une joie d'y jouer. De même, défendre le Manoir des X-men est très divertissant. Autre point positif, pour le jeu, les différents héros que j'ai utilisés (Scarlet Witch, X-23 et Black Widow) ont un gameplay très différent. Le principal bémol est le prix des héros est des costumes, qui sont assez chers. D'un autre côté, le jeu est gratuit et on peut se procurer des héros gratuitement en accumulant des Brins d'éternité (pas la revue, mais plutôt des Eternity splinters).

Si vous aimez les héros Marvel et que vous assez du temps à tuer, ça vaut la peine d'essayer Marvel Heroes 2015.

Amnesia, the dark descent

Notre histoire commence dans un château sombre au coeur d'une forêt noire. On y retrouve Daniel alors qu'il s'enfonce dans les ténèbres de cet endroit maléfique pour confronter Alexander, son mentor dont les recherches occultes sont aussi terrifiantes qu'indicibles.

Amnesia: the dark descent est un jeu d'horreur à la première personne offert sur PC, Mac et Linux. C'est aussi le jeu le plus terrifiant auquel j'ai eu le plaisir infâme de jouer. C'est un crime de jouer à ce jeu autrement que plongé dans l'obscurité, le soir, alors que toute la maison dort.

Le jeu commence doucement, alors que Daniel pénètre dans le château d'Alexander. Petit à petit, des flashs de son passé nous apparaissent et son esprit bascule. Avec la dégradation de son état mental, notre perception de l'environnement et modifiée. Elle se tord et on voit apparaître des ombres et des créatures étranges en périphérie de vision. Au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans les entrailles souterraines du château, d'autres créatures ignobles nous assaillent alors que la seule option est la fuite.

Fuir dans des tunnels obscurs, poursuivi par une créature qui peut nous tuer en un instant. Découvrir une section inondée hantée par un monstre invisible dont on ne voit que les traces dans l'eau. Voir les murs et les planchers se couvrir d'une masse organique sanglante. Explorer des salles de tortures où l'on présente les pires châtiments. À tout moment, craindre le pire.

Avec un scénario fascinant et une histoire véhiculée par de terrifiants flashbacks et par des notes trouvées au fil de l'exploration, Amnesia: the dark descent est un jeu solide à l'ambiance terrifiante. Un coup de coeur effrayant qui m'a vraiment fait peur.

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Resident Evil 5

Chris Redfield et sa nouvelle partenaire, Sheva Alomar, visitent l'Afrique pour y éradiquer une épidémie de morts vivants, aussi appelés majini. Au fil de leur investigation, ils y découvrent un plan sordide élaboré par un vieil ennemi...

Resident Evil 5 (RE5) est un shooter à la troisième personne, c'est-à-dire que notre personnage reste visible en tout temps. Une particularité du gameplay est qu'on reste immobile lorsqu'on utilise notre arme. Ainsi, il faut bien s'assurer qu'il n'y a aucun monstre derrière nous avant d'user de stratégie belliqueuse. Heureusement, la vitesse des créatures reste limitée, ce qui est bien balancé avec les pauses que l'on doit faire pour viser. Une autre particularité du jeu est la présence de notre partenaire, qui est d'une aide précieuse pour de nombreux combats. Son contrôle peut aussi être fait par un humain, car le jeu peut être joué en réseau. De mon côté, j'ai joué en solo sur PC.

Même si certains connaisseurs de RE m'ont dit qu'ils avaient trouvé l'histoire peu intéressante, je l'ai de mon côté trouvée fort divertissante. Il y a en effet peu de révélations saisissantes sur la Umbrella Corporation et certains des punchs sont prévisibles. Cependant, j'ai eu l'impression de me faire raconter une histoire pulp, et ça m'a beaucoup plus. L'ambiance des différents endroits est intéressante, même si elle n'est que rarement terrifiante, et j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir les zones urbaines de l'Afrique Majini, les régions sauvages peuplées de tribus possédées, les ruines oubliées au coeur de la jungle (on est en Afrique ou en Amérique du Sud?) et l'usine secrète de [Nom de la compagnie censuré pour éviter les poursuites ou les tentatives de meurtre]. Ajoutons à ça les superbes animations qui parsèment le jeu et des méga-boss gigantesques et variés, et on a un jeu qui m'a procuré plus de 25 heures de plaisir. Sur le jeu complet, seulement quelques séquences m'ont semblé frustrantes (comparativement à Dead Space qui en contenait beaucoup plus). J'ai tellement eu de fun à jouer à ce jeu que j'ai presque envie de le recommencer à une difficulté plus élevée! Le mode mercenaire, où on peut revisiter des tableaux en tentant de faire le plus de points en un temps limité, m'aide à contenir ma pulsion.

Comme vous pouvez le constater, j'ai beaucoup aimé Resident Evil 5. Même si peu de scènes avaient l'ambiance horrifiante que j'espérais avec ce jeu, son ton d'aventure pulp légèrement macabre m'a conquis. Ça m'a pris un peu de temps pour m'habituer au gameplay très différent des shooters auxquels je suis habitué, mais j'y ai pris goût. Vous savez, tuer des zombies, c'est amusant.

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Dead Space, l'horreur dans l'espace

J'ai découvert Dead Space avec la bd écrite par Anthony Johnson et dessinée par Ben Templesmith. Elle aurait fort probablement passé en dessous de mon radar si mon ami Karel ne l'avait pas ajouté à sa liste de commandes. Heureusement qu'il l'a fait, car cette bd est un superbe exemple d'horreur social science-fictionnesque mettant en vedette une invasion extra-terrestre déguisée en religion qui a la fâcheuse conséquence de transformer les gens en monstres.

Cette religion, fondée par Michael Altman, s'appèle l'Unitologie. Ses fondements sont simples. Des structures géantes appelées marqueurs ont été découvertes. À leur surface, il y a des inscriptions. Selon Altman, ces inscriptions décriraient les origines de la vie humaine et le sens de notre existence. Deux cent ans plus tard, le message a été déchiffré et la fonction du marqueur découverte. Il contient de l'ADN recombinant qui transforme les gens en monstres, les nécromorphes.

Le jeu vidéo Dead Space a lieu dans un vaisseau spatial géant rempli de nécromorphes. C'est un shooter à la troisième personne, c'est à dire qu'on voit constamment Isaac, le héros, à la gauche de l'écran. Pendant douze niveaux très intenses, Isaac tente de comprendre ce qui se passe et de sauver sa peau. La qualité du jeu est surtout sa capacité de nous faire sécréter de l'adrénaline. De nombreuses séquences sont très intenses, avec des monstres qui arrivent de partout, souvent dans des environnements clos où on ne peut pas fuir. C'est parfois frustrant, mais toujours terrifiant.

Une caractéristique intéressant du jeu est le démembrement des adversaires. Contrairement à la majorité des shooters où l'ont doit atteindre les ennemis à la tête, Dead Space demande que l'on détache les membres des nécromorphes pour s'en débarrasser plus facilement. On peut aussi les ralentir ses adversaires, ce qui est parfois essentiel vu la puissance de feu limitée d'Isaac. Dead Space étant un jeu de survie horrifiante, son héros est loin d'être surhumain. Certaines scènes ont lieu en gravité zéro alors que d'autres sont dans le vide spatial. L'ambiance dans le vide est terrifiante, la respiration d'Isaac étant amplifié par son équipement et les sons extérieurs étouffés par l'absence d'air, on entend difficilement les monstres qui approchent. Et tout ça avec un compteur d'oxygène qui descend toujours trop vite.

Dead Space est un bon jeu de survie horrifiante, même s'il est un peu répétitif. Malgré l'histoire qui est loin d'être au premier plan, le jeu terrifie par ses ambiances glauques et par la peur d'être attaqués par des nécromorphes au mauvais moment. Le jeu semble avoir été conçu pour maximiser l'impact des monstres sur l'ambiance. Au final, c'est loin d'être le meilleur shooter sur le marché, mais il se classe bien parmi les shooters d'horreur.

Cet été, un roman racontant la genèse de l'Église d'Unitologie sera publié. Je vais surement y jeter un coup d'oeil, surtout qu'il est écrit par Brian Evenson, un auteur d'horreur qui n'en est pas à ses premières armes.