Les ravages de l'hiver: l'origine de Jardin de chair

Tout a commencé quelque part en 1997. C'était la fin de semaine avant mon bal de finissant de secondaire 5. On était en visite chez mon cousin Dany à Rivière-du-Loup. Comme c'était souvent le cas, on se promenait sur un fragment de route construit pour rien. Il menait au canyon dans lequel coule la rivière éponyme. Quel plaisir pour des ados que de traîner dans un lieu désert, à mi-chemin entre la nature, les habitations et la mort certaine!

C'est en niaisant par là que j'ai planté la graine de mon Jardin de chair. J'ai lancé à la blague que j'allais écrire un roman. En fait pas un roman, mais plutôt une volumineuse saga en plusieurs tomes. Elle raconterait l'histoire d'une famille sur plusieurs générations. Rien de moins! J'avais même trouvé un titre, un sublime titre qui a subsisté pendant de nombreuses années de travail sur le roman : Les ravages de l'hiver. Comme la nature meurtrie par les intempéries glaciales, la famille Winter souffrirait au fil des années jusqu'à ce que la lignée s'éteigne. Une sorte de Maison Usher, version québécoise.

Quand on est rentré de notre promenade, j'ai demandé du papier à Dany. Puis je me suis lancé tête baissée dans l'écriture. Quatre belles pages manuscrites, recto seulement, sur des feuilles lignées. Pas moins de trois chapitres! C'est à ce moment que j'ai créé le personnage de Christabel Winter, que j'ai ébauché sa relation difficile avec sa mère, et que j'ai asséné les premiers supplices à sa victime, un plombier nommé Harold.

Qu'est-ce que ça racontait ? L'histoire d'une cannibale qui reçoit un plombier en pleine tempête de neige pour le dévorer! C'est vendeur, n'est-ce pas?

Visitez le site des Six Brumes pour réserver votre exemplaire du roman.

1 commentaire:

  1. C'est tellement le fun d'avoir les "origine story" des romans et des nouvelles! :) Merci de la partager! :)

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