Autobiographie scientifique, première partie (Dans 14 jours, la soutenance)


Au secondaire et au cégep, je n'ai jamais vraiment aimé les cours de biologie. Je penchais plutôt pour les maths ou l'informatique. Pourtant, ça fait très longtemps que je veux étudier les microbes.

Mon choix de carrière s'est fixé très tôt, en secondaire deux, quand j'ai lu un roman qui a marqué mon imaginaire: Le fléau de Stephen King. Arrivé le moment de choisir mon programme à l'université, je me suis beaucoup questionné à savoir si je suivrais mes intérêts scolaires (les sciences quantitatives comme les maths ou la physique) ou bien si je choisirais une passion inspirée par la littérature : la microbiologie.

Pendant mes études de premier cycle, au baccalauréat en microbiologie à l'Université Laval, je me suis souvent ennuyé des chiffres, des formules et de la beauté quantitative des mathématiques. Dans le bacc en micro, un seul cours de math, celui de statistiques. Rien de bien palpitant, croyez-moi.

Ce n'est que lors de mon second stage (le premier passé à apprendre les rudiments du contrôle de la qualité à la brasserie Labatt), que j'ai découvert que la microbiologie pouvait être mêlée à d'autres sciences comme la chimie et la physique. Pendant ce stage et pendant ma maîtrise (dans le laboratoire du Dr. Michel G. Bergeron), j'ai fait mes premières armes dans la conception de nouvelles technologies diagnostiques et dans l'utilisation de biopuces.

C'était un plaisir de travailler sur ces projets, mais je sentais l'appel du voyage et, en sourdine, un désir de découvrir un des sujets de mon oeuvre fétiche, les virus...

À suivre...

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