The successful novelist, de David Morrell

Orange pour l'angoisse, bleu pour la folie

Cette nouvelle m'a jeté par terre quand je l'ai lue pour la première fois (dans 13 histoires diaboliques, version française de Prime Evil).

Après, je suis allé à la bibliothèque pour voir s'ils avaient des romans écrits par l'auteur de cette nouvelle, David Morrell. Ils en avaient. Le titre de l'un d’eux était First blood. Vous savez quel film ça a inspiré?

Rambo.

Curieux, j'ai emprunté le livre et j'ai découvert un thriller psychologique intense qui compte parmi mes romans que-c'est-pas-de-l'horreur favoris. Avec le temps, j'ai lu plusieurs autres de ses livres, dont Long lost, un roman que j'ai lu d'une traite dans un voyage de Québec à Rouyn et qui, même si l'histoire ne me faisait pas tant triper, me faisait tourner les pages à une vitesse effarante. J'ajouterais à ça que Morrell a aussi écrit une de mes nouvelles de zombie favorites, Dead Image, dont la dernière phrase est atrocement savoureuse.

Ainsi, ce n'est pas sans raison que je me suis procuré The successuful novelist, A lifetime of lessons about writing and publishing. À mi-chemin entre le texte académique (Morrell est professeur de littérature américaine) et le mémoire, ce livre se lit aussi bien que On writing, de King, même si certaines sections, un peu plus théoriques, sont un peu lourdes. Cependant, la majorité du livre a à la fois un intérêt pédagogique et ludique. Morrell raconte beaucoup d'anecdotes sur l'écriture de ses différents romans, ce qui est un plaisir quand on est fan d'un auteur. À lui seul, le premier chapitre vaut la peine d'être lu, ne serait-ce que pour mieux définir les raisons pour lesquelles on écrit.

Un conseil intéressant donné par Morrell est le remue-méninges par conversation. Au lieu de noter des idées et de les organiser sous forme de plan strict, il suggère plutôt d'écrire un dialogue entre l'auteur et notre critique intérieur. À son avis, ça facilite de beaucoup la génération d'une histoire qui se tient et on peut plus facilement trouver les problèmes de notre idée. Je ne l'ai pas encore essayé, mais j'en ai bien l'intention.

Bref, The successful novelist est un des bons livres sur l'écriture que j'ai dans ma bibliothèque.

1 commentaire:

  1. Oh! Intéressant cette méthode de plan dialogué avec notre critique intérieur! :) (quoique moi j'ai mon critique extérieur, Vincent, pour faire ce boulot... mais le critique intérieur serait sans doute plus gentil! hihihihi)

    Rambo, le premier, même en format "film", c'est quelque chose. Pas le film d'action pure des opus suivants mettons!

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