Petites danses de macabré

La mort, un sujet incontournable en littérature d'horreur et en littérature tout court. Dans la collection Petites danses de macabré, Claude Bolduc nous présente 13 textes écrits par tout autant d'auteurs provenant de multiples horizons. Tous traitent de la mort, mais chacun avec son point de vue particulier. Il n'y a pas de point mort au recueil, mais certaines nouvelles m'ont marquées plus que d'autres. Les voici.

Reflet de lune, de Jean-François Somain, une histoire pangénérationnelle de créatures mythologiques féroces. Très réussie, malgré un étrange changement de protagoniste en plein milieu.

La photographie, de Raymond Ouimet, une histoire d'amour et d'obsessions sur fond de paradoxe temporel.

Variations pour corde à noeuds et absinthe, de Jean-Luc Geoffroy, se voit décerner le prix WTF avec ce scénario absurde, drôle et prenant. On entre de pleins pieds dans cet univers étrange et inversé. Je vous suggère de faire une pause après la lecture de cette histoire, elle m'a un peu mélangé les neurones et ça m'a pris du temps pour m'adapter au rythme plus terre-à-terre de la nouvelle suivante : Quatre chambres, de Natasha Beaulieu, une histoire qui analyse les facettes de l'humain.

Et le recueil se termine sur Vieille Couvarte, de Stéphane-Albert Boulais, un conte fascinant. Sans contredit le texte le plus fort de Petites danses de Macabré. À lui seul, il vaut le prix d'entrée. Une histoire touchante qui m'a laissé rêveur. Une réussite magistrale.

En ce qui concerne les autres textes de Petites danses de macabré, ils sont tous d'une lecture agréable même si je ne les mentionne pas ici. Cette collection est gagnante sur tous les points, ce qu'on ne peut pas dire de la majorité des anthologies macabres. La francophonie aurait besoin de plus de recueils de cette qualité et de cette originalité.

2 commentaires:

  1. Tu viens de me convaincre, j'ajoute ce titre à ma liste de prochains achats. Alors merci!

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  2. Merci de cette appréciation. J'ajoute que j'aimerais bien travailler sur une autre antho, même si ça demande pas mal de temps.

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