J'aime les chats

Ce matin, je suis fébrile. J'ai beaucoup réfléchi pendant ma dernière nuit blanche et j'ai pris une grande décision. Dorénavant, je n'écrirai plus d'horreur ou de fantastique. Je vais plutôt écrire des faits vécus mettant en vedette des chats. Quoi de plus enrichissant que de raconter de façon lyrique comment le chat se prélasse sur le sofa, son pelage luxuriant brillant au soleil.

Pour bien commencer le tout, je vous présente notre chatte, Toupie-Démone. Elle aura 8 ans le 4 avril, la vieille croute grognarde. Je prévois poster de nouvelles photos d'elle tous les jours et, une fois par semaine, les photos de chats d'un membre de ma famille ou d'un ami.


Pour revenir à l'écriture, voici un extrait de mon prochain roman, qui met en vedette un chat mangeur d'hommes. Évidemment, c'est basé sur un fait vécu. Mise en contexte : Un homme est séquestré dans un sous-sol de banlieue, attaché à une table. C'est à ce moment que le chaton lui rend visite.

Plusieurs minutes après s’être épuisé [de crier et de se débattre], il sentit une douceur humide parcourir ses jambes et s’y blottir. Harold cessa de bouger et tenta de relever la tête pour apercevoir ce qui avait élu domicile entre ses genoux. Repérant un mouvement, la bête marcha entre ses cuisses, puis s’y tapit. C’est dans un éclat de douleur que le plombier vit le chaton lui sauter au visage. À l’atterrissage, la douleur fut si forte qu’un son s’échappa presque de son bâillon, effrayant l’animal qui sauta par terre et se réfugia sous l’établi. L'homme ne vit la créature que plusieurs minutes plus tard, lorsqu’elle approcha de nouveau de son visage pour y ronronner. C’est à ce moment qu’il constata que le chaton, quoique couvert de sang, était blanc. Il s’installa sur la table près du visage de Harold pour faire sa toilette. Au moins, je ne mourrai pas seul, pensa Harold avant de perdre connaissance. Il faisait froid.
Encore une fois, c’est la douleur qui le réveilla. Il ne réalisa pas immédiatement ce qui plantait ces épines dans son abdomen, mais lorsqu’il vit la fourrure blanche, il tenta de crier. Le chat léchait ses plaies de sa langue rugueuse. Harold se tortilla, mais l’animal était absorbé par son repas. Il n’en finissait plus de le lécher et, une fois blasé de la sueur et des croûtes de sang, le chat utilisa ses dents. Harold cria, se convulsa et, après s’être débattu plusieurs minutes sans même faire broncher le chat hypnotisé par la saveur de ses entrailles, il se laissa aller à la douleur.

2 commentaires:

  1. Ha ha ha. Excellent. Un nouveau créneau littéraire est né, la kit lit. Je veux la suite.

    RépondreSupprimer
  2. Mouhahahaha! Pendant un instant, je me suis inquiétée! hihihihi

    RépondreSupprimer