Ma toune de papa



i wonder what she dreams about
perhaps my arms that hold her tight
all the love that warms her heart
peaceful sleep till dawns new day

i will always keep watch over you
to keep you safe when you are scared

before her sleep she lies awake
with wonder and angelic thoughts
so much to learn in one lifetime
hand in hand we'll walk for hours

when the water becomes too deep
ill be the one who pulls you free
your dreams inspire me
to be the best man i can be
to never let you down
and make you proud of me
someday you'll be on your own
memories will make you smile
think back to those dreams
to remember me

i wonder what she dreams about
perhaps my arms that hold her tight
all the love that warms her heart
peaceful sleep till dawns new day

i will always keep watch over you
to keep you safe when you are scared

La horde anonyme

Pour un temps limité, vous pouvez lire ma très courte nouvelle d'horreur La loi et la horde sur le blogue de Richard Tremblay. C'était ma participation aux Mille mots de l'Ermite 2011.

Si vous ne l'avez pas lue encore, allez-y avant de lire le reste de ce billet.

Quand j'ai écrit la première version de La loi et la horde, je m'étais dit que, comme le texte serait très court, il ne serait pas utile de perdre du temps à nommer les personnages. Et puis, au fil des relectures, je me suis dit que je tenterais de le faire pour voir ce que ça donnerait. Pour que vous puissiez voir la différence, je vous présente ici la version antérieure. Évidemment, cette version n'a pas été autant peaufinée que celle que vous avez lue sur le blogue de l'Ermite.

Voici donc La loi et la horde, version anonyme.

***

« Déposez votre arme. », dit le policier.

Lui-même pointait son pistolet sur l’homme, qui restait droit, cherchant le regard du policier derrière ses lunettes noires et faisant de son mieux pour protéger sa femme et sa fille.

« Non », dit-il.

« Je devrai utiliser la force si vous ne déposez par votre arme. »

L’homme resta immobile un instant. Après plusieurs secondes de tension, il déposa son fusil de chasse sur l’asphalte, tout près de ses bottes. Blottie dans les jambes de sa femme, sa fille pleurait.

« J’aimerais voir vos papiers et votre permis de port d’arme. », demanda le policier.

L’homme resta silencieux un moment.

« Je ne les ai pas. », dit-il.

« Dans ce cas, je dois confisquer votre arme. », dit le policier. « C’est la loi. »

D’un mouvement vif, l’homme se pencha pour ramasser son fusil. Un coup de feu déchira l’air, faisant résonner ses tympans. Le policier avait tiré en l’air. En un instant, son arme était de nouveau braquée sur l’homme, qui se redressa.

Le policier fit signe à l’homme et à sa famille de reculer. Ensuite, il s’approcha pour ramasser le fusil.

« Merci de votre coopération », dit-il avant de monter sur sa moto.

L’homme resta planté là un instant, sans bouger, à regarder le policier s’éloigner. Pour la rassurer, il prit sa fille dans ses bras.

Dans le lointain, on entendait le grondement de la horde qui approchait.

***

Une bonne différence, non? Juste remplacer "l'homme" par "Jean" fait une grande différence. Donner un nom a sa femme et sa fille, Karine et Suzie, donne une dimension humaine qui aurait manquée au texte. Selon moi, cet exercice montre bien que nommer un personnage aide à lui donner une personnalité.

Dans cette optique, pourquoi ne pas décrire la horde plus en détail? Et encore, c'est une horde de quoi? De zombies? La réponse la plus facile. Je suis certain que vous avez une meilleure réponse que ça! D'abeilles tueuses? D'araignées anthropophages? De ratons-laveurs rabiques? De clown tueur?

C'est une horde de quoi?