Le cycle de l'écriture

Voici un article bref, mais fort intéressant, qui décrit les étapes du cycle de l'écriture. Ça m'a fait réfléchir à ma méthode d'écriture. Peut-être qu'il sera utile à vous aussi. Vous pouvez le lire ici.

Le dernier discours de Reed Richards

Quand Jonathan Hickman a pris la barre de la bande dessinée Fantastic Four, je m'attendais à un produit de qualité avec la signature Hickman, c'est-à-dire un fond sociologique et scientifique. Même en considérant cela, je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu dans les quelques premières pages du numéro 579.

Reed Richard, aussi connu sous le nom de M. Fantastique ou d'homme élastique, présente le discours de clôture du congrès Singularity 2010. Quatre pages intenses où il critique avec véhémence la courte vision de scientifiques devenus vieux, ceux qui étaient à la pointe de la pensée visionnaire quelques années plus tôt. Les vieux vieillissent et se ramollissent, laissant derrière eux leur esprit fonceur et innovateur. Ils ne pensent plus à conquérir le futur, mais à conserver leurs acquis. Quelle critique superbe de la science et, d'un point de vue plus large, de notre société en général, qui est trop souvent menée par des gens dont la vision se résume au moment présent et au maintien du statu quo. Chapeau Hickman!
"The future of man is not here... It is out there."  -- Reed Richards
Ce qui est encore plus fantastique, c'est que ces quatre pages sont disponibles sur le site de Marvel Comics.

Le serrurier, de Mathieu Fortin

Après s'être fait laisser par sa blonde, Vincent rencontre Rachel, une jolie punk qui cache un étrange secret. Quatre cents ans plus tôt, un apprenti joaillier/serrurier vit un amour impossible avec la fille de son maître, promise à un Médici. Ceux deux hommes sont liés par une malédiction, celle du serrurier!

Avec la novella Le serrurier, Mathieu Fortin superpose deux époques pour raconter une histoire d'amour impossible d'un point de vue neuf. Ce roman se classe manifestement dans la tradition fantastique. Même si le sujet du roman est sombre, il faut réfléchir un peu pour le réaliser tellement il laisse une impression positive d'espoir de rédemption pour les personnages.

Comme dans ses romans précédents, le style de Fortin est impeccable dans les scènes d'action ou de tension. Les dialogues en québécois sont fort réussis. D'un autre côté, les scènes plus lyriques, par exemple le prologue, m'ont semblé moins réussies, voire superflues. La surabondance d'adjectifs (et d'orgasmes) dans ces scènes contraste désagréablement avec le style efficace et enlevant du reste de la novella. Quand même, ça ne nuit pas trop au roman qui, lorsqu'il démarre, nous accroche jusqu'à la fin.

Le serrurier est une belle addition au fantastique québécois, qui reste encore trop peu abondant. Une lecture rapide et agréable qui plaira à un large public.

Le deuxième gant, de Natasha Beaulieu

Marie-Aile Paradis étouffe dans sa relation malsaine avec son conjoint violent, manipulateur et obsédé sexuel. Elle commence à réaliser l'étendue de son problème quand Sheeman Schlitz, une femme mystérieuse, l'aborde dans le métro en lui offrant un gant de cuir rouge. Ce sera le début d'une nouvelle étape pour Marie-Aile, dont la vie changera du tout au tout.

Le deuxième gant, publié aux éditions Alire en mai 2010, est une romance fétichiste. On y retrouve les éléments de sexualité forte et marginale qui faisait l'unicité des premiers romans de Natasha Beaulieu, sa trilogie des Cités Intérieures. Encore une fois, Beaulieu nous propose des personnages crédibles, forts et bien campés. De même, les univers auxquels Marie-Aile sera mêlée sont crédibles et réalistes. Je m'en voudrais d'en dire trop sur ce roman, dont l'intérêt est de découvrir en même temps que l'héroïne les secrets de sa famille et de ses liens avec l'empire luxueux des ganteries Ellsworth, tout ça sur un fond de deuxième guerre mondiale. Jusqu'à la toute fin du roman, l'intrigue demeure mystérieuse et il me fut difficile d'attribuer une étiquette au roman avant de l'avoir terminé. Le qualificatif de thriller fétichiste aurait aussi bien décrit ce livre, mais l'élément de romance me semble plus fort que l'élément de suspense.

Même si Le deuxième gant est une lecture fascinante qui m'a rivé à mon livre de la première à la dernière page, quelques éléments m'ont dérangé. Le premier point que je mentionnerai est mineur et plutôt technique. Au début du livre, les chapitres écrits du point de vue de Marie-Elle sont à la troisième personne alors qu'un peu plus tard, et pour tout le reste du roman, ils sont à la première personne. Pourquoi un tel changement? Le deuxième élément qui m'a dérangé est beaucoup plus grave et a, pour moi, eu un impact sur mon plaisir de lecture. Je ne pourrai pas donner trop de détail dans cette critique, parce que ça concerne une révélation importante, mais je ne peux passer cet élément sous silence. Ainsi, à la toute fin du roman, une révélation importante est faite à Marie-Aile, mais elle contredit des éléments introduits dans les chapitres précédents. Cette faille se révélant à la toute fin m'a laissé sur une note amère qui me met un peu mal à l'aise par rapport au roman. Est-ce que j'ai manqué quelque chose ou bien est-ce qu'il y a vraiment une faille majeure? Vos commentaires seront les bienvenus.

Le deuxième gant est malgré tout un bon roman dont l'intrigue sort de l'ordinaire. On y retrouve l'univers de Natasha Beaulieu et on s'y plait jusqu'à la toute fin. Vu les problèmes déjà décrits, je ne peux le recommander aussi chaudement que j'aurais aimé, surtout si vous êtes pointilleux sur les détails. Par contre, si vous aimez l'univers de Beaulieu et que vous aimez vous faire raconter une histoire autrement, cette lecture vous plaira sans doute. Ce roman réveillera à coup sûr le fétichiste qui sommeille en vous. D'un autre côté, si vous n'avez pas lu les autres romans de Natasha Beaulieu et que vous aimez le fantastique sombre, je vous recommande fortement de commencer par sa trilogie des Cités Intérieures (L'Ange écarlate, L'Eau noire, et L'Ombre pourpre), que je n'ai aucune réserve à recommander.

Lisez un extrait ici.

L'Asile expose ses cadavres

L'Asile expose ses cadavres sur la place publique. Pour chacun de ses numéros, ce fanzine demande aux auteurs d'écrire un cadavre exquis. J'ai participé avec plaisir à celui qui devait être inclus dans le numéro deux, mais qui, faute de place, se trouve maintenant à cet emplacement cadavérique :

Cadavre exquis de Asile 02, intitulé Poussières

Bienvenue dans mon domaine

Grande nouvelle! Le Cryptonomiblogue se libère et simplifie son URL.

Vous pouvez maintenant accéder au Cryptonomiblogue sur son propre domaine : www.fredericraymond.com. N'y trainez pas trop le soir, car il s'y trame de sordides horreurs!

Si j'en crois Blogger, l'URL http://cryptonomidhulck.blogspot.com devrait rester active indéfiniment. Notez que les listes de liens et les anciens commentaires semblent disparus, mais qu'ils devraient réapparaitre d'ici quelques jours. J'espère que Cthulhu ne les a pas mangés.

Quand s'arrêter, une étude de cas

Quand est-ce le bon moment pour envoyer son manuscrit à un éditeur? C'est une question qui a été posée à un panel de directeurs littéraires lors du dernier Boréal.

Tel que rapporté sur La plume et le poing, Guillaume Voisine suggère d'envoyer son texte lorsqu'on est écoeuré de le relire. De son côté, Yves Meynard (merci Gen) suggère que le manuscrit a besoin d'un avis professionnel lorsqu'une nouvelle version ressemble beaucoup à la précédente. En me basant sur les propos de Meynard, je vous propose une étude de cas basée sur l'un de mes romans, qui a passé par 26 révisions avant que je ne me sente prêt à l'envoyer à un éditeur.

À l'aide de Sherlock, un logiciel d'analyse de documents servant à diagnostiquer les cas de plagiat, j'ai comparé les différentes versions de mon roman afin de voir son évolution de version en version. Le graphique ci-dessous montre le % de similitude de chaque version du document (1 à 26), comparativement à la version finale (26), le tout s'échelonnant sur environ 8 ans.


Première constatation, on observe des changements d'environ 75% entre la version initiale et la version finale. On observe aussi de nombreux plateaux s'échelonnant sur plusieurs mois, voire plusieurs années, suivis de hausses importantes, en particulier au début et à la fin du processus. Est-ce que j'aurais dû envoyer mon manuscrit entre les mois 40 et 70, étant donné que ce plateau a duré trop longtemps? Peut-être, mais je ne l'ai pas fait parce que j'avais l'intuition que quelque chose clochait. C'est possible qu'un directeur littéraire aurait apprécié, trouvé le bobo et proposé une solution miracle, mais ça a quand même été un exercice instructif que d'attendre plusieurs années l'épiphanie qui m'a rendu satisfait de mon texte.

Je crois que ça a été mentionné lors du panel : Il faut se faire confiance et suivre son intuition.

Retour sur Boréal 2010

Grosse fin de semaine de discussion sur la SF, l'horreur, l'écriture et de nombreux autres sujets qui n'ont absolument rien à voir avec les genres littéraires. Ce fut un plaisir de rencontrer plein de nouveau monde et de revoir des gens que j'avais rencontrés lors d'autres événements. Considérez vous tous comme salués!

Contrairement à l'année dernière, où j'avais résumé de nombreuses tables rondes, je n'ai pas l'impression que ce serait pertinent pour cette année, alors j'irai de quelques faits saillants, en ordre chronologique.

Un seul point fort à la table ronde sur la télé et le cinéma: "Release the Kraken!"

La table ronde sur les zombies était fort divertissante, avec des table-rondeuses et table-rondeux qui connaissaient bien le sujet. On a réalisé avec effroi que notre première exposition aux zombies ne date pas de La nuit des morts vivants, mais des Schtroumphs noirs. Dans mon cas, je dirais que c'est dans le premier film des Calinours, avec les petits biquets qui deviennent verts et flasques. À la liste d'oeuvres de zombies, j'ajouterais, pour les coeurs très solides, le comic book Crossed, écrit par Garth Ennis. Ces zombies ne sont ni morts, ni lents, mais diablement intelligents et pervers. Ce ne sont pas des zombies classiques, mais ça vaut la lecture. En passant, quelqu'un peut me rappeler le titre du roman de zombie très hard avec poussière dans le titre? Nous avons aussi eu droit à plusieurs répliques savoureuses dont (adaptation libre de mémoire) :

L'avantage des zombies, c'est qu'ils sont fiables. -- Éric Gauthier
Ça relaxe de voir des gens se faire décapiter. -- Valérie Bédard.

Pendant un souper avec, entre autres, la gang de Brins d'éternité, Ariane Gélinas, Geneviève Blouin, Frédérick Durand et moi sommes arrivés à la conclusion qu'il était essentiel d'adapter un roman québécois classique dans le style de Pride and prejudice and zombies. Jusqu'ici, notre meilleure idée est Marie Chapdelaine et les cannibales. Pendant le même souper, achat on the fly du nouveau Brins d'éternité pour lire, direct en face de la critique (Ariane), ses commentaires sur ma nouvelle parue dans Asile 2. Ouf, que d'émotions! Je répète aussi le nom de deux groupes musicaux mentionnés pendant le souper : le groupe français de métal avant-gardiste Pin up went down et le groupe gothique Polichinel.

Samedi en soirée, discussion animée avec Éric Gauthier, Geneviève Blouin et Pierre-Luc Lafrance sur Lovecraft au cinéma et sur les pèlerinages dans sa ville, Providence.

Dimanche matin, table ronde sur les fanzines. Je réitère mon intérêt pour le numérique, qui n'a pas besoin d'être gratuit (sans devoir coûter très cher, certainement moins que la version papier). Le double support pourrait être intéressant. Voici des liens vers les deux magazines électroniques dont je parlais :
Chiaroscuro et Dead lines.

La table ronde des directeurs littéraires a fait sortir plusieurs anecdotes intéressantes que je ne répéterai pas ici. J'en ai un peu plus à dire sur ce sujet, mais ce sera dans un billet futur.

Les courts métrages Vitesse Lumière étaient super, en particulier Troll Concerto. Malheureusement, on a pas eu le temps de voir Farador, mais comme je l'avais déjà vu, c'est un moindre mal.

Finalement, ça m'a pris 2h30 pour partir du congrès dimanche après-midi parce que je m'enfargeais toujours les pattes dans quelqu'un de sympathique. Je présume que c'est bon signe.

Petit bonus: De retour à la maison, j'ai découvert avec plaisir que ma copie de Terresact Thirteen était autographiée par Nancy Kilpatrick.

Sur ce, à l'année prochaine!

Le testament de Lovecraft

Au sens littéral, voici le testament de Howard Phillip Lovecraft. Ce document fait partie d'une étude qui a pour but de comprendre l'historique des droits d'auteur sur les textes de Lovecraft.

Ce qui me fait peur

Récemment, j'ai visité un blogue sur l'horreur où ils posaient la question suivante :

Qu'est-ce qui vous fait peur?
À cette question, neuf choix de réponse :
  • Les faits vécus d'horreur
  • Le surnaturel
  • Le sang et les trippes
  • Les tueurs en série
  • Les histoires de fantômes
  • Les récits d'apocalypse
  • Les zombies
  • Les démons et autres thèmes religieux
  • L'horreur gothique à la Poe
Autant j'ai tenté de répondre à cette question, autant les réponses suggérées n'arrivaient pas à me satisfaire. Si la question avait été "Lequel de ces types de récits a le plus de potentiel pour vous faire peur?", j'aurais pu répondre avec plus d'aise. Mais aujourd'hui j'ai le goût de faire un peu de tétrapiloctomie, alors je vais discuter le sujet plus en détail.

Qu'est ce qui me fait peur?
Cette question, appliquée à la vie quotidienne, trouve une réponse facile, une réponse intrinsèque à la vie de tous les jours. Ma plus grande peur, c'est qu'il arrive quelque chose aux gens que j'aime. C'est encore plus vrai depuis que je suis papa. Je sais, cette réponse est très cute (trop cute), mais c'est la plus honnête que je peux vous donner. Par contre, elle ne répond pas exactement à la question sous-entendue, qui fait plutôt référence à ce qui nous fait peur dans la fiction.

Les préalables de la peur
Tout ça m'amène à parler d'une recette, celle du suspense. Parce que pour vraiment avoir peur, il doit y avoir des enjeux et, pour qu'il y ait des enjeux, il doit y avoir des éléments auxquels on tient qui sont en danger. Le premier critère pour arriver à cela dans une oeuvre de fiction est la présence de personnages vivants et crédibles. L'enjeu peut être leur survie ou leur mort, mais ça peut aussi être le risque de perdre quelque chose à quoi ils tiennent. Si on aime ces personnages, si l'auteur arrive à nous convaincre que ce qu'ils veulent est important, alors c'est possible d'avoir un suspense efficace.

Pour atteindre la peur, on doit pousser le tout encore plus loin. Le suspense est immédiat, alors que la peur doit prendre le temps de se développer et de grandir. Il faut que la peur reste quand le livre se referme.

Qu'est ce qui me fait peur (dans un livre)?
Il y a deux types de livres qui me font peur ou qui, sans faire peur, évoquent en moi des émotions qui me dérangent et m'inquiètent.

Les premiers sont les romans d'horreur viscérale, réalistes ou non, comme ceux qu'écrivent Sénécal (entre autres dans Les sept jours du Talion ou Le Vide), Jack Ketchum (qui amènent l'horreur extrême à un niveau humain qui laisse des séquelles), Gary Braunbeck (malgré la présence du fantastique, il traite des thèmes dérangeants avec subtilité), Wrath James White (avec du gore en masse, mais des personnages attachants), et finalement le Marquis de Sade (qui ajoute parfois une couche de philosophie à ses perversions sexuelles et autres mutilations). Je ne sais pas si on peut dire que ces livres me font peur, mais ils me font réfléchir et me dérangent. Je n'ai pas peur du sang qui coule en abondance dans ces livres, des mutilations ou des abus sexuels. J'ai plutôt peur pour les victimes et, parfois, quand l'auteur atteint des sommets, j'ai peur pour le tortionnaire.

Le deuxième groupe de romans d'horreur qui me font peur est plus insidieux, et va chercher plus loin que le suspense. Il implique souvent des créatures, mais ce n'est pas la créature comme telle qui me fait peur. J'ai peur, mais littéralement peur, quand je lève les yeux de mon livre et que je vois des choses qui ne sont pas là. L'exemple le plus fort dont je peux me rappeler est lors de ma lecture de The darkest part of the wood, de Ramsey Campbell. La présence surnaturelle de la créature est tellement évanescente, tellement insaisissable que, même en lisant dans un autobus bondé, j'ai ressenti la présence de cette force terrifiante. C'est surprenant que de se trouver en plein milieu de la ville, entouré de gens, et d'avoir peur de la forêt et de ce qui s'y cache. À ce moment dans ma lecture, je n'avais aucune idée de ce qui se cachait dans la forêt. Ainsi, branche après branche, ombre après ombre, l'auteur construit ma peur, une virgule à la fois. En vérité, la peur est dans les détails.

L'ombre qui menace
Pour résumer tout ça, j'ai peur pour les gens et peur de l'inconnu. J'ai surtout peur quand je sais que quelque chose d'obscur se terre, en attente, et qu'on ne voit que l'indice de sa présence. Les monstres ne sont que des accessoires. J'ai peur qu'ils fassent du mal à ceux que j'aime. J'ai peur qu'ils existent, quelque part, dans l'ombre.

Finalement, je vous retourne la question: Qu'est ce qui vous fait peur?

Random acts of violence, le nouveau patronyme de Splatterman

Ezra et Todd ont créé Slasherman, une bande dessinée d'horreur hyper gore. Ils ont même poussé la promo jusqu'à suggérer aux lecteurs de leur soumettre des scènes de meurtre. C'est en surfant sur la vague de leur succès qu'ils découvrent qu'un lecteur les a pris beaucoup trop au sérieux.

Random acts of violence est un coup de coeur. Une bd d'horreur comme il s'en fait peu et qui m'a procuré des sensations aussi intenses que quand j'ai lu mon premier numéro de Hack/Slash ou que j'ai vu des films comme Candyman ou Trick'r'treat pour la première fois. Ce comic est essentiel pour les fans d'horreur. C'est à la fois une offrande sanglante au dieu du gore et une révérence sentie au passé du genre. C'est autant Vendredi 13 (une machette!) que Misery qu'un point de vue intérieur à l'univers de la création de comic books et de la célébrité instantanée.

Le tout débute avec une scène sanglante, puis alterne avec brio les scènes d'horreur gore et les scènes du quotidien d'auteurs de bandes dessinées. La bande dessinée était le médium parfait pour raconter cette histoire qui est bien ancré dans le milieu de la bd. Les personnages sont crédibles et la conclusion très satisfaisante. De quoi faire peur au créateur d'horreur qui sommeille en moi. La seul chose qui me déçoit c'est que les auteurs ont changé le titre de leur comic à la dernière minute pour des raisons légales. Ça devait originalement s'appeler Splatterman...

Achetez votre copie dès que possible, car Random acts of violence ne peut que devenir un succès culte.