Toi et moi, it's complicated raconte les déboires de Daniel, victime de sa symbiose avec Facebook et d'une sordide conspiration virtuelle bien ancrée dans sa réalité. Le court roman, publié chez Coup de tête, est une lecture aussi addictive que le réseau social qui est sa toile de fond. Vraiment un plaisir à lire. Le style de Bellavance est enjoué et dynamique, ce qui va à merveille avec le désir d'instantanéité que vivent les personnages du roman. Le héros est crédible et attachant, même s'il est un peu idiot. Sa perception des réseaux sociaux et de l'étiquette Facebook m'a fait sourire plus d'une fois, de même que les quelques blagues sur les goths ("Elle jouit en écoutant du black métal", superbe trouvaille!). Je n'ai que deux bémols à propos du livre (à part que c'est trop court). Premièrement, lisez-le dès maintenant, parce que plusieurs des références culturelles pourraient sembler datées dans quelques années. Deuxièmement, la conclusion, tout en restant amusante, ne m'a pas semblé aussi réaliste que le reste du roman. D'un autre côté, les détails de ce qui est suggéré dans la dernière page auraient été savoureux à lire!
Mais ça ne m'empêchera pas de vous recommander ce roman, surtout si vous avez déjà eu des quiproquos amoureux ou si vous passez beaucoup de temps sur Facebook. Si vous aimez l'extrait que vous trouverez ici, courrez chez le libraire!
Un an de cryptonomiblogue!
Discret comme un spectre meurtrier guettant sa proie dans l'ombre, le Cryptonomiblogue a vieilli sans que je m'en rende compte. D'exutoire sans ambition sur un fond vert Hulk à pourvoyeur d'horreur avec mon nom en gros sur un entête rouge sanglant, je suis très content de voir l'état de ce blogue après un an. Au début, je ne voulais pas passer de temps à écrire des articles ou des critiques de plus de quelques lignes (voir mes premiers billets), mais j'y ai vite pris goût, surtout quand je me suis rendu compte que certains d'entre vous me visitaient régulièrement.
Merci à toutes les lectrices et tous les lecteurs! J'espère vous parler d'horreur encore longtemps!
Merci à toutes les lectrices et tous les lecteurs! J'espère vous parler d'horreur encore longtemps!
Succulent Prey, de Wrath James White
Joseph Miles est beau gosse. Certains disent qu'il ressemble à Superman avec son physique d'athlète et ses yeux d'un bleu vif et profond. Ajoutons à cela une aisance à manipuler les gens et ça en fait un séducteur efficace. De séducteur compulsif à prédateur, il n'avait qu'un pas à franchir, surtout avec son fantasme grandissant de mordre dans la chair plantureuse de ses conquêtes, qui deviendront bientôt ses victimes. Ayant lui-même été agressé enfant par un cannibale pédophile, il est persuadé que son appétit lui a été transmis par son agresseur.
Succulent Prey est un roman sombre d'une intensité effroyable. Pourtant, on s'attache à Joseph et, malgré toutes les atrocités qu'il commet, on souhaite qu'il trouve une cure à son obsession (même si son hypothèse sur la cause de sa "maladie" ne convainc pas le microbiologiste en moi). La psychologie des personnages est établie à merveille, même si certaines réactions ne sont pas tout à fait réalistes. Est-ce que beaucoup de gens ont vraiment le fantasme de se faire dévorer vivant? J'en doute. Le syndrome de Stockholm peut-il être assez puissant pour exciter sexuellement une victime alors qu'elle se fait dévorer par un homme qui la séquestre depuis plusieurs jours? Pas certain non plus. Quand même, ces quelques éléments tirés par les cheveux permettent à l'auteur d'aller plus loin dans les scènes d'horreur perverses où les émotions jouent un rôle important. Ainsi, le livre n’est pas seulement efficace parce que l'auteur arrive à écrire des scènes extrêmes et dégoutantes, mais surtout parce qu'elles sont ancrées dans les émotions des personnages, ce qui en augmente l'intensité.
D'un point de vue plus technique, l'auteur alterne avec brio les scènes extrêmes et celles qui le sont moins (aucune scène n'est banale dans ce livre), menant le lecteur dans des montagnes russes d'émotions contradictoires allant du dégout, à l'empathie et à la haine. Entre autres, le second tiers du livre est d'une intensité malsaine phénoménale telle que peu d'auteurs arrivent à en atteindre de semblables. Heureusement, Wrath écrit bien, ce qui permet au lecteur de passer au travers les moments plus noirs pour terminer cette lecture qui ne laisse pas indifférent, et pas seulement par des scènes qui choquent, mais aussi par les questions que l'auteur pose. La conclusion est très satisfaisante et arrive à clore de nombreux aspects de l'histoire (satisfaisant aussi le microbiologiste).
Succulent Prey est une lecture intense et horrible, avec des scènes de sexe cannibale qui feront même frémir les lecteurs d'horreur endurcis. À côté de Wrath, Patrick Sénécal est un enfant de choeur. Pour amateurs d'horreur extrême seulement.
L'auteur a quand même l'air sympathique, comme le suggère cette entrevue avec Wrath James White.
Succulent Prey est un roman sombre d'une intensité effroyable. Pourtant, on s'attache à Joseph et, malgré toutes les atrocités qu'il commet, on souhaite qu'il trouve une cure à son obsession (même si son hypothèse sur la cause de sa "maladie" ne convainc pas le microbiologiste en moi). La psychologie des personnages est établie à merveille, même si certaines réactions ne sont pas tout à fait réalistes. Est-ce que beaucoup de gens ont vraiment le fantasme de se faire dévorer vivant? J'en doute. Le syndrome de Stockholm peut-il être assez puissant pour exciter sexuellement une victime alors qu'elle se fait dévorer par un homme qui la séquestre depuis plusieurs jours? Pas certain non plus. Quand même, ces quelques éléments tirés par les cheveux permettent à l'auteur d'aller plus loin dans les scènes d'horreur perverses où les émotions jouent un rôle important. Ainsi, le livre n’est pas seulement efficace parce que l'auteur arrive à écrire des scènes extrêmes et dégoutantes, mais surtout parce qu'elles sont ancrées dans les émotions des personnages, ce qui en augmente l'intensité.
D'un point de vue plus technique, l'auteur alterne avec brio les scènes extrêmes et celles qui le sont moins (aucune scène n'est banale dans ce livre), menant le lecteur dans des montagnes russes d'émotions contradictoires allant du dégout, à l'empathie et à la haine. Entre autres, le second tiers du livre est d'une intensité malsaine phénoménale telle que peu d'auteurs arrivent à en atteindre de semblables. Heureusement, Wrath écrit bien, ce qui permet au lecteur de passer au travers les moments plus noirs pour terminer cette lecture qui ne laisse pas indifférent, et pas seulement par des scènes qui choquent, mais aussi par les questions que l'auteur pose. La conclusion est très satisfaisante et arrive à clore de nombreux aspects de l'histoire (satisfaisant aussi le microbiologiste).
Succulent Prey est une lecture intense et horrible, avec des scènes de sexe cannibale qui feront même frémir les lecteurs d'horreur endurcis. À côté de Wrath, Patrick Sénécal est un enfant de choeur. Pour amateurs d'horreur extrême seulement.
L'auteur a quand même l'air sympathique, comme le suggère cette entrevue avec Wrath James White.
American Vampire
En cette époque de vampires étincelants qui tripent sur les robes bleues, Scott Snyder et Stephen King ramènent le vampire à sa nature monstrueuse. American Vampire se veut une vision nouvelle du suceur de sang, avec tous les clichés en moins. Le premier numéro de la série publiée chez Vertigo est arrivé sur les tablettes mercredi dernier. À ma connaissance, c'est la première fois que King produit une oeuvre originale pour la bande dessinée. L'histoire se déroule à deux époques; dans les années vingt et au temps des cowboys. Je ne peux pas vous en dire trop sur l'histoire, qui n'est pas encore très claire, puisqu'il ne s'agit que du premier numéro. Quand même, il s'agit d'une oeuvre d'une qualité supérieure. En quelques pages seulement, les personnages sont campés et l'on pénètre dans cet univers qui sera sans aucun doute horrifiant. À mon avis, ce premier numéro est une réussite totale. Les vampires y ont l'air terrifiants et les personnages attachants. J'attends la suite avec impatience.
Vous ne les lirez pas
Vous ne les lirez pas.
Ces six petites phrases écrites pour votre plaisir.
Cette idée macabre lue entre les lignes du Web.
Un lien étrange formulé comme une théorie du mal.
Une histoire qui incubera longtemps.
Avant de naitre et de vous posséder.
Ces six petites phrases écrites pour votre plaisir.
Cette idée macabre lue entre les lignes du Web.
Un lien étrange formulé comme une théorie du mal.
Une histoire qui incubera longtemps.
Avant de naitre et de vous posséder.
L'échelle lovecraftienne du temps qui s'étire
Vendredi, 13:00. Je m'en vais chercher un café au centre d'achat en face de l'hôpital, du black métal dans les oreilles (Scenes from Hell, de Sigh, pour ceux qui voudraient le savoir). Une petite pause entre deux analyses, histoire de voir le soleil au moins une fois dans la journée. J'ai profité de mon dîner pour écrire un peu, et là je prends un peu d'air. Mon texte a avancé, mais j'ai l'impression d'être dans un bout plate. En fait, j'ai l'impression d'être dans un bout plate dans tous mes textes. Au moins, j'ai pu faire des jokes sur les urinoirs... mais ça manque d'horreur, de sexe, de frémissement, d'originalité, d'humanité. Du moins, il me semble.
Je fais une escale dans une librairie. Peu de romans d'horreur sur les tablettes. De toute façon, j'en ai déjà trop sur les miennes. Tenté par Bentley Little et Sarah Langan, mais je contrôle mes ardeurs. Je devrais terminer quelques livres avant d'en acheter d'autres que je n'ai pas l'intention de lire tout de suite.
Et maintenant mon café me brule les doigts. Je marche vers le labo pour poursuivre mes analyses de génomes. Je me demande bien ce qui pourrait me donner un boost dans mon écriture, pis dans mes analyses de génome aussi. Je me demande pourquoi tous les blogueurs/écrivailleurs étalent périodiquement leurs moments de déprime. Je me dis que j'aurais besoin d'encouragements, de commentaires enrichissants sur mes manuscrits, de feedback sur ce qui n'est plus entre mes mains. Et là je réalise ce qui est si déprimant dans l'écriture.
Se lasser de l'acte d'écrire en soit n'est pas le problème. Pas plus que le manque d'inspiration. C'est que les encouragements sont tellement espacés. Tellement de temps entre le début d'un projet et un premier jet complet. Tellement de temps entre la fin d'un manuscrit et les commentaires de lecteurs. Tellement de temps à retravailler un manuscrit. Tellement de temps entre la soumission à un éditeur et la réponse. Tellement de temps entre la réponse et ce qui vient après. C'est presque une échelle lovecraftienne de temps qui nous pourrit l'âme en attentes qui se métamorphosent en une procrastination indicible. La patience, c'est l'outil essentiel de celui qui écrit.
Il faut pouvoir séparer le temps sur deux échelles. Celui de la vie, la vraie, de laquelle on veut profiter au maximum. Et celui de l'écriture, qui s'étire et qui s'enroule jusqu'à nous étrangler.
Quand j'arrive à remettre le tout sur l'échelle temporelle de ce monde parallèle, je respire mieux. Quand je me rappelle que j'écris parce que j'aime ça, c'est ce qui me soulage le plus. J'aime l'horreur. J'espère vous terrifier, vous déranger, vous inquiéter, vous meurtrir l'âme. Mais nous devrons tous être patients, très patients.
Je fais une escale dans une librairie. Peu de romans d'horreur sur les tablettes. De toute façon, j'en ai déjà trop sur les miennes. Tenté par Bentley Little et Sarah Langan, mais je contrôle mes ardeurs. Je devrais terminer quelques livres avant d'en acheter d'autres que je n'ai pas l'intention de lire tout de suite.
Et maintenant mon café me brule les doigts. Je marche vers le labo pour poursuivre mes analyses de génomes. Je me demande bien ce qui pourrait me donner un boost dans mon écriture, pis dans mes analyses de génome aussi. Je me demande pourquoi tous les blogueurs/écrivailleurs étalent périodiquement leurs moments de déprime. Je me dis que j'aurais besoin d'encouragements, de commentaires enrichissants sur mes manuscrits, de feedback sur ce qui n'est plus entre mes mains. Et là je réalise ce qui est si déprimant dans l'écriture.
Se lasser de l'acte d'écrire en soit n'est pas le problème. Pas plus que le manque d'inspiration. C'est que les encouragements sont tellement espacés. Tellement de temps entre le début d'un projet et un premier jet complet. Tellement de temps entre la fin d'un manuscrit et les commentaires de lecteurs. Tellement de temps à retravailler un manuscrit. Tellement de temps entre la soumission à un éditeur et la réponse. Tellement de temps entre la réponse et ce qui vient après. C'est presque une échelle lovecraftienne de temps qui nous pourrit l'âme en attentes qui se métamorphosent en une procrastination indicible. La patience, c'est l'outil essentiel de celui qui écrit.
Il faut pouvoir séparer le temps sur deux échelles. Celui de la vie, la vraie, de laquelle on veut profiter au maximum. Et celui de l'écriture, qui s'étire et qui s'enroule jusqu'à nous étrangler.
Quand j'arrive à remettre le tout sur l'échelle temporelle de ce monde parallèle, je respire mieux. Quand je me rappelle que j'écris parce que j'aime ça, c'est ce qui me soulage le plus. J'aime l'horreur. J'espère vous terrifier, vous déranger, vous inquiéter, vous meurtrir l'âme. Mais nous devrons tous être patients, très patients.
Les visages de la vengeance, de François Lévesque
Francis sort de l'hôpital psychiatrique pour enfants où il a été traité après les événements de Un automne écarlate. Il va vivre chez sa tante et reprend l'école. Dès son retour à St-Clo, les meurtres recommencent...
Autant j'avais adoré Un automne écarlate, autant Les visages de la vengeance me laisse un peu froid. C'est peut-être parce que le premier était un polar déguisé en histoire d'horreur alors que le second est tout simplement un thriller psychologique, genre que je n'affectionne par particulièrement. Encore une fois, les personnages sont bien développés et les références aux films d'horreur savoureuses. Cependant, il me semble que le livre n'atteint pas son plein potentiel et c'est ce qui me déçoit le plus.
Reprenant la formule du premier roman, l'auteur met cette fois l'accent sur l'aspect frondeur de Francis plutôt que sur son innocence. Ainsi, pendant ~250 pages, on retrouve un à un les personnages du premier roman et Francis nous répète à outrance qu'il est très observateur et qu'il peut manipuler les gens. Malheureusement, lors de la finale, Francis nous révéle une série d'événements clés qui n'ont pas été rapportés par le narrateur. Et hop! Voilà tout ce que je savais, vous êtes surpris hein? Chu tellement intelligent et observateur, et en plus je n'ai aucune émotion! Ce genre de fin m'énerve. J'aurais de loin préféré me faire raconter tous les détails de l'histoire au fur et à mesure plutôt que me les faire balancer au visage en l'espace de deux pages. Ça aurait été beaucoup plus intéressant. Aussi, je me questionne sur le réalisme, dans les années '90, d'interner pendant 7 ans un ado dans un hôpital psychiatrique. Malgré tout, le roman a quand même plusieurs points positifs, comme la relation entre Francis et les femmes de son univers : son amie Geneviève, son ennemie Sophie, sa tante et sa mère.
Au final, une lecture agréable sans être passionnante.
Si vous n'avez pas lu Un automne écarlate, je vous recommande vivement ce premier volet de la saga de Francis. Il est inutile, voire non recommandé, de lire Les visages de la vengeance sans avoir lu le premier roman. Par contre, si vous avez aimé le premier, vous pouvez donner une chance au deuxième. Il constitue, malgré ses défauts, une lecture agréable.
Visitez la page du livre chez Alire.
Autant j'avais adoré Un automne écarlate, autant Les visages de la vengeance me laisse un peu froid. C'est peut-être parce que le premier était un polar déguisé en histoire d'horreur alors que le second est tout simplement un thriller psychologique, genre que je n'affectionne par particulièrement. Encore une fois, les personnages sont bien développés et les références aux films d'horreur savoureuses. Cependant, il me semble que le livre n'atteint pas son plein potentiel et c'est ce qui me déçoit le plus.
Reprenant la formule du premier roman, l'auteur met cette fois l'accent sur l'aspect frondeur de Francis plutôt que sur son innocence. Ainsi, pendant ~250 pages, on retrouve un à un les personnages du premier roman et Francis nous répète à outrance qu'il est très observateur et qu'il peut manipuler les gens. Malheureusement, lors de la finale, Francis nous révéle une série d'événements clés qui n'ont pas été rapportés par le narrateur. Et hop! Voilà tout ce que je savais, vous êtes surpris hein? Chu tellement intelligent et observateur, et en plus je n'ai aucune émotion! Ce genre de fin m'énerve. J'aurais de loin préféré me faire raconter tous les détails de l'histoire au fur et à mesure plutôt que me les faire balancer au visage en l'espace de deux pages. Ça aurait été beaucoup plus intéressant. Aussi, je me questionne sur le réalisme, dans les années '90, d'interner pendant 7 ans un ado dans un hôpital psychiatrique. Malgré tout, le roman a quand même plusieurs points positifs, comme la relation entre Francis et les femmes de son univers : son amie Geneviève, son ennemie Sophie, sa tante et sa mère.
Au final, une lecture agréable sans être passionnante.
Si vous n'avez pas lu Un automne écarlate, je vous recommande vivement ce premier volet de la saga de Francis. Il est inutile, voire non recommandé, de lire Les visages de la vengeance sans avoir lu le premier roman. Par contre, si vous avez aimé le premier, vous pouvez donner une chance au deuxième. Il constitue, malgré ses défauts, une lecture agréable.
Visitez la page du livre chez Alire.
Igor me fait peur...
Igor, c'était l'assistant bossu de Frederick Frankenstine dans Frankenstein Junior. Mais là, une grande compagnie d'alimentation vend des gâteaux à l'aide d'un gorille macho qui s'appelle aussi Igor. Il se cache dans le garde-manger ou sous le siège de la voiture pour acheter la bonne volonté de mamans quand leurs enfants chialent. Il est foutrement louche le gorille et je ne le laisserai pas entrer dans ma maison. Je l'imagine trop bien reluquer ma douce par la porte entrebâillée du garde-manger tout en se tripotant la virilité. Surtout, je ne voudrais pas que mes chéries se fassent agresser par un gorille en pâte à modeler.
Il y a aussi le problème de la publicité ciblée pour les enfants... Et ça ce n'est pas une fantaisie tordue d'écrivain d'horreur.
Il y a aussi le problème de la publicité ciblée pour les enfants... Et ça ce n'est pas une fantaisie tordue d'écrivain d'horreur.
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