Plaisirs d'Halloween

Ce matin, en me levant, j'avais envie d'écouter un film d'horreur. C'est l'Halloween après tout. Idéalement, j'aurais écouté L'antre de la folie, de Carpenter, mais, assis devant la télé avec la plus grande fan du Cthulhu rose, je me suis dit que les scènes sanglantes ne seraient pas idéales pour une petite fille de 14 mois. Alors là, on oublie Hellraiser, les DVDs du festival SPASM, L'aube des morts ou les films de Dario Argento et autres réalisateurs gore des années '70.

J'ai plutôt sorti mon DVD de L'étrange Noël de Monsieur Jack. Toujours un plaisir à revoir et, surtout, à entendre en version originale anglaise. Tout aussi intéressant est le court-métrage Vincent, de Tim Burton. Justement, le voici :

Il y a dix ans, Sur le seuil...

Note : La version originale de cet article a été publié sur le site 'L'araignée infâme' en 2000. Même si la version présentée ici a subi quelques modifications, les impressions décrites ici datent d'une époque où Sénécal était peu connu, de là certains commentaires qui peuvent sembler étranges dix ans plus tard. Ensemble, voyageons dans le temps...

La comparaison était inévitable. Lorsqu'un obscur écrivain d'horreur, encore à ses premiers romans, publie quelque chose d'important, la critique le compare à Stephen King. La comparaison a été énoncée dans le cas du troisième roman de Patrick Sénécal. Les fondements de cette comparaison sont peu solides, car le seul élément de Sur le Seuil pouvant faire référence à King est Thomas Roy, l'écrivain retrouvé les doigts tranchés et dans un état catatonique. Thomas Roy incarne l'archétype du prosateur d'atrocités populaires auquel on peut aussi associer le conteur américain. La source de l'inspiration de Thomas Roy est à la base du récit.

Dès le moment où j'ai entamé la lecture de Sur le seuil, plusieurs impressions se sont bousculées dans mon esprit avant que je n'arrive à une conclusion concernant ce roman. Son titre laisse présager un récit lovecraftien. Ce qui se révèle faux dans les faits, mais vrai dans l'esprit. Commençant la lecture, j'eus quelques impressions résurgentes du film L'antre de la folie ; le roman de Patrick Sénécal et le film de John Carpenter traitent tous deux le thème de l'écrivain dément ainsi que celui de l'église satanique. Seulement quelques pages ont été nécessaires pour que ces comparaisons quittent mon esprit et que mon âme ne pénètre dans l'étrange univers de ce psychiatre désabusé s'immergeant corps et âme dans une affaire dont le macabre et la bizarrerie vont augmenter jusqu'au paroxysme final qui est d'une atrocité hors du commun.

Pourquoi Sur le seuil est-il si efficace, si terrifiant ?

Ce qui fait la force de ce roman est non seulement l'ambiance de désabusement qui se dégage des commentaires du docteur Lacasse, le psychologue qui sert de narrateur, mais l'anticipation des événements qui suivront. Même s'il est impossible de prévoir le dénouement du livre dès les premières pages, le roman est prévisible à court terme. J'entends par là que, connaissant la psychologie des personnages et les éléments précédents de l'intrigue, on peut deviner le prochain événement majeur. Cependant, il ne s'agit pas d'un problème. J'irais même jusqu'à dire que c'est en partie cela qui fait la force du roman. Que le lecteur puisse partiellement prévoir ce qui se produira ne fait qu'augmenter la tension car, en plus d'être un roman d'horreur, Sur le seuil est aussi un roman policier. L'enquête menée par le psychiatre à propos de Thomas Roy, l'écrivain énigmatique, laisse le lecteur spéculer sur ce qui se produira et l'horreur découle du fait même que ces spéculations prennent vie. L'histoire, habilement menée, laisse le lecteur imaginer le pire. Comme si les fantasmes morbides du lecteur se reproduisaient dans le livre par le biais d'une force surnaturelle démoniaque...

Chère aux écrivains d'horreur, l'image de la porte est la base du récit et, à plusieurs reprises, Patrick Sénécal la développe explicitement. Le docteur Lacasse s'imagine debout devant une porte entrebâillée. Sur le seuil, il observe la porte s'ouvrant petit à petit. Derrière cette porte se trouve l'indicible. Alors qu'elle s'ouvre, le lecteur et le protagoniste se voient offrir de nouveaux éléments concernant l'horreur qu'elle cache. Alors que les détails se dévoilent, le lecteur imagine que ce que la porte cache est encore plus horrible que ce qu'il avait imaginé précédemment. Le dénouement pourrait décevoir le lecteur, mais ce n'est pas le cas ; la conclusion est encore plus horrible que ce que le lecteur imaginait.

Contrairement au personnage principal, le lecteur est enclin à attribuer les étranges événements au surnaturel, tandis que Paul Lacasse fait preuve d'un rationalisme déroutant. Presque jusqu'à la fin, il ne jure que par la raison et bannit toute explication irrationnelle. Le psychiatre est un être des années quatre-vingt-dix. Désabusé, rationnel, un peu ironique; il est le reflet de l'homme de notre temps. C'est un peu pour cette raison que ses raisonnements touchent le lecteur si facilement ; il lui est facile de s'associer au personnage principal. Alors que l'enquête avance, le docteur Lacasse est de moins en moins certain que l'explication du "Cas Roy" est rationnelle. Il renie l'explication irrationnelle jusqu'au moment où la porte s'ouvre devant lui et qu'il aperçoit l'indicible.

Patrick Sénécal fait ses preuves avec ce fantastique roman. Le Québec peut maintenant se vanter d'héberger un dispensateur de proses macabres de potentiel international.

Mais, sachant que Sur le seuil est si terrifiant, pourquoi lirais-je cette œuvre macabre ?

Marchant entre les cadavres mutilés, je m'avance vers vous. Un livre format poche à la main, je m'avance et je vous demande d'avancer. Vous pénétrez d'un pas hésitant et, regardant par terre afin de ne pas glisser dans une flaque de sang, vous vous approchez de moi. J'élève le livre au-dessus de ma tête et prononce quelques mots inaudibles. Puis, esquissant un sourire cruel, je vous le tends. Acceptant le volume d'une main vacillante, vous me regardez dans les yeux. Vous vous demandez qui je suis. Vous vous demandez ce que je suis. Vous me regardez, transi par la terreur. Vous ouvrez le livre et sombrez dans la démence.

Éclaboussures sanglantes et meurtre à la petite cu...

Splatter, une web-émission réalisée par Joe Dante avec un script de Richard Christian Matheson. Premier épisode sur http://splatter.netflix.com/

***

Cependant, la découverte la plus savoureuse que j'ai faite récemment est The Horribly Slow Murderer with the Extremely Inefficient Weapon. Traduction libre : Le meurtrier horriblement lent avec une arme extrêmement inefficace.

Déco pour Halloween


Cinq pierres tombales factices: soixante dollars.
Quatre ampoules orange et noires: quatorze dollars.
Six couteaux à viande: dix dollars.
Le décor le plus réaliste du quartier: ça n’a pas de prix.

Les auteurs de l'horreur au Québec

Cette page a pour objectif de répertorier la littérature d'horreur québécoise francophone originale. Elle inclut une bibliographie des romans et recueils de nouvelles des auteurs ayant contribué à ce genre. Elle inclut la littérature jeunesse seulement si l'auteur a aussi publié de la littérature d'horreur pour adultes, de même pour les oeuvres qui sont limitrophes. Pour les auteurs dont je n'ai pas lu toute la bibliographie, j'ai inclus tous les livres, même ceux qui ne sont peut-être pas de l'horreur ou de la fiction sombre. Je vous invite à contribuer à cette liste en suggérant des auteurs et des oeuvres ou en contribuant à l'annotation des livres comme étant de la littérature générale, de la littérature jeunesse ou d'autres types de littérature. J'aimerais garder dans la liste seulement les oeuvres qui ont un lien avec l'horreur ou la fiction sombre. Les auteurs sont classés par ordre alphabétique.

Natasha Beaulieu
L'Ange écarlate (Les Cités intérieures - 1)
L'Eau noire (Les Cités intérieures - 2)
L'Ombre pourpre (Les Cités intérieures - 3)
Le deuxième gant (à venir)

Claude Bolduc
Prime Time (avec Serena Gentilhomme)
Histoire d'un soir et autres épouvantes (nouvelles)
Les Yeux troubles et autres contes de la lune noire (nouvelles)
Là-haut sur la colline (jeunesse)
Le Maître de tous les maîtres (jeunesse)
Péchés mignons (nouvelles jeunesse)
La Main de Sirconia (jeunesse)
La Porte du froid (jeunesse)
Le Maître des goules Vents (jeunesse)
La Clairière Bouchard (jeunesse)
Dans la maison de Müller (jeunesse)

Edouard H. Bond
Prison de poupées
Maudits!
J'irai me crosser sur vos tombes (numérique)

Joël Champetier
La mémoire du lac
La peau blanche
L'aile du papillon

Frédérick Durand
La nuit soupire quand elle s'arrête
Comme un goût d'aurore sur une idée fixe
Je hurle à la lune comme un chien sauvage
Au carrefour des trois éclipses
L’Île des cigognes fanées
Au rendez-vous des courtisans glacés
À l'intention des ombres (nouvelles)
Dernier train pour Noireterre (jeunesse)
Promenade nocturne sur un chemin renversé (jeunesse)
Le carrousel pourpre (jeunesse)
Le voyage insolite (jeunesse)
L’ombre du sorcier (jeunesse)
Sombre d'ailleurs (poésie)
Tu peux me déchirer (poésie)

Luc Durocher
Firestorm

Mathieu Fortin
Le loup du sanatorium
Le protocole Reston
Les fantômes de Péka (jeunesse)
Le hall des infâmes (jeunesse)
Le jour de l'éveil (Entités volume 1) (jeunesse)
Le mâle idéal

Éric Gauthier
Une fêlure au flanc du monde
Montréel (à venir)

François Lévesques
Un automne écarlate
Les visages de la vengeance (sortie prévue 25 février 2010)

Michel j. Levesque
Noires nouvelles (nouvelles)

Stanley Péan
Zombi Blues
Le tumulte de mon sang
Autochtones de la nuit (nouvelles)
Cette étrangeté coutumière (nouvelles)
Le Cabinet du Docteur K (nouvelles)
La nuit démasque (nouvelles)
Noirs Désirs (nouvelles)
Sombres Allées (nouvelles)
La plage des songes (nouvelles)

Jonathan Reynolds
Ombres
Nocturne
Épitaphe
Silencieuses
La légende de McNeil (numérique)
Cris de sang (jeunesse)
Déguisements à vendre (jeunesse)

Patrick Sénécal
5150, rue des Ormes
Le Passager
Sur le seuil
Aliss
Oniria
Les Sept jours du talion
Le Vide
Hell.com
Sept comme Setteur (jeunesse)


Dernière mise à jour : 2 février 2009

Prime Time, de Serena Gentilhomme et Claude bolduc

L'un des grands plaisirs que j'ai eus à lire Prime Time, c'est de voir le visage des passagers de l'autobus qui regardaient avec malaise la couverture du roman que je lisais. Heureusement, ce ne fut pas mon seul plaisir !

Prime Time, c'est l'histoire de la chute de la télé-réalité et de sa rédemption par l'horreur en direct. OK, ça ne vous dit pas grand-chose, alors je vais détailler un peu. Lou et Bernie sont deux cannibales/tueurs en série qui ont commis des crimes ignobles afin d'avoir la chance de partir en grande sur la chaise électrique, en direct à la télévision. Juste après leur exécution doit démarrer la plus grosse série de télé-réalité de la saison : Prick Tease, où un épais doit résister aux charmes siliconés d'une porn-star. Le plan des psychopathes échoue et ils se retrouvent sur le plateau de Prick Tease, accompagnés d'une maniaque à la tronçonneuse.

Prime Time sort de l'ordinaire et a un style coloré pile-poil dans le bon ton. Plusieurs répliques d'argot français sont très drôles. La portion critique de la télé-réalité est divertissante. Prime Time montre bien le côté opportuniste, voire rapace, de cette industrie, ainsi que le côté carrément vide et stupide de son contenu. C'est cet aspect qui constitue le point central du roman et qui lui confère son intérêt. De ce point de vue, le roman est une réussite. D'un autre côté, l'aspect horreur du roman est relégué à un élément de décors et ça m'a un peu déçu. Ainsi, même si les personnages les plus intéressants de ce roman sont les deux tueurs cannibales, ils ne m'ont pas convaincu qu'ils étaient si sadiques et cruels. Certes, ils manquent de sens moral et ils ont les références littéraires pour l'appuyer, mais ils me semblent surtout portés sur l'exagération de leurs crimes. L'ajout de scènes sanglantes festives aurait pu permettre de justifier leur passé de meurtriers cannibales. Malgré cela, j'ai quand même bien aimé ma lecture.

Prime Time est un livre à lire si vous aimez détester la télé-réalité, mais d'autres livres pourraient être plus intéressants si vous désirez une histoire d'horreur pure et dure sur les cannibales ou sur la télé-réalité.

Sombra Corporation

Voici une intriguante bande-annonce trouvée sur le site officiel de Stephen King. C'est un nouveau projet dans l'univers de la Tour Sombre. Film d'animation ou jeu interactif ? On dirait un paper-trail pour faire tomber la Sombra corporation...

http://stephenking.com/multimedia/dt_video/medium/

Seduth, de Clive Barker

Les offrandes de Clive Barker sont rares et encore plus rares sont celles qui rappellent ses Livres Sang. Publié chez IDW, le comic Seduth représente une sorte de retour aux sources pour Barker. Pas dans le sens qu'on y retrouve le côté sanglant et horrifiant propre à ses premiers écrits, mais que cette histoire a une trame narrative ressemblant à un concept de roman plutôt qu'à une histoire comme tel. À l'instar de Down, Satan!, qui raconte avec brio les grandes lignes de la vie d'un riche homme d'affaires qui cherche à attirer l'attention de Satan lui-même, Seduth raconte les grandes lignes de la vie d'un homme qui libère une maladie mortelle sur le monde à cause de sa cupidité. Le thème de l'histoire est plus métaphysique que concret et inclut une discussion avec des êtres infernaux.

Ce n'est pas la meilleure histoire du monde et, à ce que j'en comprends, le script a été rédigé par Chris Monfette à partir de notes de Clive Barker. La prose magique de Barker est donc quasi absente, mais l'essence de sa vision du monde est là.

D'un autre côté, je dois avouer que l'intérêt pour ce comic est surtout graphique, avec les superbes dessins de Gabriel Rodriguez, transformés en images 3D par Ray Zone. Le 3D n'est pas époustoufflant, mais l'effet sur certaines pages est fascinant.

Et finalement, l'image de la couverture B (voir l'image ci-dessus) a été peinte par Barker lui-même, ce qui ajoute un attrait supplémentaire à ma copie de Seduth. J'aime beaucoup l'art de Barker. Pour un plus large éventail de son art, feuilletez ses romans Abarat, qui contiennent plusieurs de ses peintures.

***

Tant qu'à parler de Clive Barker, voici une Master-Class qu'il a donnée récemment lors d'un congrès. Je n'ai pas été particulièrement époustouflé par ses propos, entre autres ceux concernant la nature torturée des artistes, mais son anecdote finale était plutôt touchante et montre la force de l'imagination sur la motivation des gens et sur le désir de vivre.

Symphonies de la nuit...

Certains artistes musicaux semblent ne pas vouloir se triturer l'esprit avec les affres de la production de CDs et de la distribution de ces derniers. En 2000, j'ai découvert Novembers Doom avec deux albums gratuits en format real-audio sur leur site web. Ce fut une découverte importante dans mon monde musical. Voici quelques albums complets que les artistes eux-mêmes ont rendu disponibles sur leur site Web.

Valkiria, du métal gothique atmosphérique. Au moins trois albums disponibles (plus un lien qui ne marche pas). Ces albums à l'ambiance sombre et froide se prêtent particulièrement bien aux froides journées d'automne.

Maudlin of the Well donne dans le métal avant-garde. Plutôt jazzy et progressif, l'album Part the second a été produit grâce au soutient financier de 87 fans.

Vernian process, un groupe de musique goth/steampunk adapte à son style musical des classiques du jeu vidéo, entre autres Castlevania, le jeu d'horreur par excellence sur le NES. A Cursed Legacy - The music of the Castlevania series Parfait comme musique d'ambiance pour Halloween.

Web-émission d'horreur : The Scare Game

Voici le premier épisode d'une nouvelle web-émission d'horreur : The Scare Game. En tout il doit y avoir 13 épisodes. Comme elle est tourné au Nouveau-mexique, elle est uniquement disponible en anglais.

Le protocole Reston, de Mathieu Fortin

L'horreur prend du poil de la bête au Québec, c'est le moins qu'on puisse dire. Cette fois, ce sont des Zombis à la George A. Romero qui envahissent Trois-Rivières. Et tout cela, grâce à une créature coréenne évadée d'un bateau échoué sur le Fleuve.

Mathieu Fortin nous présente ici son second roman d'horreur pour adultes : Le protocole Reston. Et je dois vous avouer que ça m'a littéralement transformé en une sordide créature, car j'ai dû séparer ma lecture en trois séances alors que ce livre devrait se lire d'une traite.


Il y a tellement d'action dans Le Protocole Reston que, lorsque j'ai dû interrompre ma lecture à 20 pages de la fin (le bus était au terminus, crap !), j'étais tellement sur les dents que je me suis mit avoir des tics nerveux assez intenses. Genre mouvements saccadés intermittent de la tête qui s'inclinait de gauche à droite sans crier gare. Là ça va mieux, parce que j'ai fini et que la créature dort... Du moins pour l'instant.

Le moins qu'on puisse dire c'est que Fortin a écrit un roman qui, à mon avis, se classe parmi les meilleurs romans de zombis publiés jusqu'ici, toutes langues confondues. L'intrigue est (presque) classique, mais je ne vous dévoilerai qu'une seule des trouvailles qui rendent ce livre unique par rapport aux autres histoires de morts-vivants affamés de chair humaine. Ce qui le distingue Le Protocole Reston de tous les autres romans de ce sous-genre, ce sont les intermèdes. Ces derniers racontent comment les gouvernements Québecois et Canadien, sous la pression du gouvernement Américain, agissent pour enrayer l'épidémie. Décisions politiques difficiles, magouilles, gestion des médias. Tout y est.

De retour à l'histoire, on y retrouve la plupart des scènes clés auxquelles on s'attend dans une histoire de zombis, mais avec de nombreuses surprises et, surtout, le style efficace de Fortin, qui s'apparente un peu à celui de Brian Keene (The Rising, City of the Dead, Dead Sea). De l'action serrée et sanglante qui n'a pas peur de faire souffrir sa victime avant de l'achever. Des personnages crédibles, plus étoffés que les clichés que l'on voit souvent dans les histoires de zombis. Les personnages sont très humains et leur état d'esprit, surtout au début du roman, m'a rappelé les deux comparses de Shaun of the dead. Aussi, j'ai beaucoup apprécié le clin d'oeil à Dawn of the dead :

"Raoul sait qu'on est là. Quek'part, dans sa tête, y s'rappelle qu'y reste icitte. Pis qu'on est là."

Si vous aimez l'horreur, les zombis ou simplement les histoires bien ficelées et bien écrites, lisez Le Protocole Reston de Mathieu Fortin.

Premier chapitre

Votez pour l'horreur !

La chaîne Z télé veut vos votes pour ses palmarès d'horreur sur le blogue d'Ultra Fiction. Il y a sept top 10 à remplir.

Voici ma contribution (que vous trouverez aussi dans les commentaires du billet).

Les 10 vampires les plus crédibles : comme la plupart des vampires ne sont pas crédibles, je n’en mentionnerai que quelques uns.

1. Les vampires de Âmes Perdues, de Poppy Z. Brite
2. La prostituée vampire de Live Girls de Ray Garton.
3. Les vampires de Nancy Kilpatrick (romans)
4. Lestat et ses amis de Anne Rice
5. Mick St-John de Moonlight (il est vraiment peu puissant, ce qui est plutôt réaliste)

• Les 10 scènes d’horreur les plus marquantes au cinéma.
1. Here’s Johnny, dans le Shinning de Kubrick.
2. La première scène de Ça (première apparition de Pennywise le clown, voir mon billet sur les clowns tueurs).
3. La scène « You opened the box » de Hellraiser.
4. Candyman, Candyman, Candyman… etc…
5. La finale du Projet Blair.

• Les 10 scènes les plus comiques dans un film d’horreur.
1. La scène de ballet dans Evil Dead 2
2. La scène de baise entre zombies dans Braindead
3. La scène de la main coupée dans Evil Dead 1
4. La scène du nécronomicon dans L’armée des ténèbres
5. « Je botte des culs pour le seigneur » dans Braindead
6. La scène où ils pieutent Lucy dans Dracula mort et très heureux (la seule bonne scène du film)
7. Pas un film d’horreur comme tel, mais la scène de Ed Woods où un Bela Lugosi croulant se bat avec une pieuvre mécanique serait hilarante si elle n’était pas si triste.
8. Killer Klowns from Outer Space pour son œuvre
9. Top of the food chain pour son œuvre (Mars à Table)
10. Fearless vampire killers pour son oeuvre.

• Le top 10 de l’horreur québécois
1. Sur le Seuil, de Patrick Sénécal
1. La peau blanche, de Joël Champetier
2. Alyss, de Patrick Sénécal
3. Maudits, de Edouard H. Bond
4. La mémoire du Lac, de Joël Champetier
5. Au rendez-vous des courtisans glacés, de Frédérick Durand
6. Les cités intérieures de Natasha Beaulieu
7. Silencieuses, de Jonathan Reynolds
8. L’heure de bébé (novella dans Les yeux troubles), de Claude Bolduc
9. La revue Solaris
10. Le fanzine Horrifique

• Le top 10 des «sous-estimés» en horreur : pourquoi il n’y a pas beaucoup de succubes?
1. L’horreur faite au Québec
2. L’horreur faite au Québec
3. L’horreur faite au Québec
4. L’horreur faite au Québec
5. L’horreur faite au Québec
6. L’horreur faite au Québec
7. C’est vrai que l’horreur manque de Succubes.
8. Le marquis de Sade
9. Le film Top of the food chain
10. L’horreur faite au Québec

Je l'avoue, ce dernier vote était politique...

N'oubliez pas d'aller voter

Portrait de monstres : Clowns tueurs

Parfois, ils sont drôles, mais c'est plutôt rare...
La plupart du temps, ils sont inoffensifs, voire insignifiants...
Et, trop souvent, ils sont meurtriers !

Les clowns...

Ils se cachent derrière un sourire factice pour nous amadouer... Ils se couvrent le visage de maquillage pour cacher leur haine envers l'espèce humaine... Ils nous touchent là où ça fait le plus mal, en séduisant nos enfants avec des ballons et des blagues...

Les clowns...

Pour tous les coultrophobes, voici quelques extraits de films d'horreur mettant en vedette des clowns.

Débutons avec la bande-annonce du classique des classiques : Killer Klowns from Outer Space.



Tiré du roman de Stephen King, la minisérie Ça (It) mettait en vedette Tim Curry (le Sweet Transvestite du Rocky Horror Picture Show) dans le rôle de Pennywise le clown. Voici la première scène du film.



Plus récemment, un épisode de la série Masters of Horror mettait en vedette un vendeur de crème glacée déguisé en clown qui se transformait en slasher. Voici la bande annonce de We all scream for icecream !



Et finalement, 2010 nous procurera peut-être un nouveau classique avec le film :
Clowns versus monkeys. Il n'y a malheureusement pas de bande-annonce pour l'instant.

Et vous, quel clown vous fait le plus peur ?

Ouverture DPB Hamel


Aujourd'hui, je vous parle de pneus, de tuning et d'autres cossins de char. Non, ce n'est pas une critique de Christine ou de From a Buick 8, de King, mais plutôt un petit coup de pouce pour la nouvelle boutique Docteur du Pare-Brise, sur le boulevard Wilfrid-Hamel, à Québec. C'est une histoire de famille qui me touche de près, alors ça me fait plaisir de donner une page de ce blogue comme vitrine à cette nouvelle succursale. Si vous êtes de Québec et que vous avez besoin de pneus, de pare-brises, de changements d'huiles ou d'articles performances, je vous recommande fortement cette boutique.

Samedi le 10 octobre 2009 aura lieu une journée pour célébrer cette nouvelle boutique. Vous être tous invités à cette journée. De plus, tous les profits réalisés au cours de la journée d’ouverture seront versés à la Fondation de la Maison Michel-Sarrazin.

Plus bas, vous trouverez le programme de la journée, un vidéo promotionnel et un communiqué de presse. Au plaisir de vous voir le 10 octobre !


10 h 00 : Ouverture officielle du magasin pour le grand public
Exposition de voitures
Animation pour tous les âges
Maquillage
Présentation des produits Sans Zo
Présentation de pneus d’hiver
Présentation de la nouvelle Méga salle de montre
Hot dog gratuits
Tirage de prix de présence
Surprises de toutes sortes
16 h 30 : Clôture de l’exposition
Début des festivités de la soirée
Remise des prix pour les autos gagnantes
La Barberie arrive pour étancher votre soif !
17 h 30 : Défilé de voitures antiques
19 h 00 : Spectacle rock du groupe Frozen Fear
23 h 00 : Fin des célébrations








Voici le communiqué de presse de l'événement :

Québec, 29 septembre 2009 – Les nouveaux locaux du Docteur du Pare-Brise, situés au 6007, boulevard Wilfrid-Hamel, sont enfin prêts à accueillir sa précieuse clientèle. Le premier client a donc franchi la porte lundi le 28 septembre dernier. Pour officialiser ce déménagement, une grande journée d’ouverture se tiendra le samedi 10 octobre 2009, de 10 h 00 à 23 h 00. Cette fête familiale permettra à tous de visiter la plus grande salle de montre du Québec. Au menu : exposition de véhicules performants, présentation des produits Sans Zo et de pneus d’hiver, hot dogs gratuits, activités familiales variées, spectacle de musique du groupe Frozen Fear et défilé de voitures antiques. Le tout bien arrosé par nul autre que la microbrasserie La Barberie.

La grande fête d’ouverture sera aussi l’occasion de découvrir les nombreux attraits du Docteur du Pare-Brise. Entre autres choses, le passionné de performance ou d’esthétique de voitures et de camions trouvera de nombreux articles, comme des pneus et des jantes, des supports à bagages ou à vélo, des attaches-remorques, des marchepieds ou encore des radios et des haut-parleurs. Et si toutefois la performance n’est pas un objectif, le client pourra se procurer des pare-brise, des démarreurs à distance et des GPS de voiture. Le samedi 10 octobre, c’est un rendez-vous à ne pas manquer !

La bannière Docteur du Pare-Brise existe depuis 1989 et a été implantée par M. Robert Thibert. À ce jour, 50 franchises ont été créées dans la province de Québec et une franchise à Winnipeg, au Manitoba. Quant à la division DPB Performance, elle a été instaurée en 2002.

Publications

Publication d'horreur
La danse des os. Asile 02. Février 2010.
La sublimation des corps. Horrifique 45. 2005.

Publications scientifiques

Raymond F., J. Carbonneau, N. Boucher, L. Robitaille, S. Boisvert, W. K. Wu, G. De Serres, G. Boivin et J. Corbeil. 2009. « Comparison of automated microarray detection with real-time PCR assays for detection of respiratory viruses in specimens obtained from children ». J. Clin. Microbiol. 47:743-750.

Leprohon P., D. Légaré, F. Raymond, E. Madore, G. Hardiman, J. Corbeil et M. Ouellette. 2009. « Gene expression modulation is associated with gene amplification, supernumerary chromosomes and chromosome loss in antimony-resistant Leishmania infantum ». Nucleic Acids Res. 37:1387-1399.

Rochette A., F. Raymond, J. Corbeil, M. Ouellette et B. Papadopoulou. 2009. « Whole-genome comparative RNA expression profiling of axenic and intracellular amastigote forms of Leishmania infantum ». Mol. Biochem. Parasitol. 165:32-47.

Rochette A., F. Raymond, J. M. Ubeda, M. Smith, N. Messier, S. Boisvert, P. Rigault, J. Corbeil, M. Ouellette et B. Papadopoulou. 2008. « Genome-wide gene expression profiling analysis of Leishmania major and Leishmania infantum developmental stages reveals substantial differences between the two species ». BMC Genomics. 9:255.

Ubeda J. M., D. Légaré, F. Raymond, A. A. Ouameur, S. Boisvert, P. Rigault, J. Corbeil, M. J. Tremblay, M. Olivier, B. Papadopoulou et M. Ouellette. 2008. « Modulation of gene expression in drug resistant Leishmania is associated with gene amplification, gene deletion and chromosome aneuploidy ». Genome. Biol. 9:R115.

Hivin P., J. Basbous, F. Raymond, D. Henaff, C. Arpin-André, V. Robert-Hebmann, B. Barbeau et J. M. Mesnard. 2007. « The HBZ-SP1 isoform of human T-cell leukemia virus type I represses JunB activity by sequestration into nuclear bodies ». Retrovirology. 4:14.

Peytavi R., F. Raymond, D. Gagné, F. J. Picard, G. Jia, J. Zoval, M. Madou, K. Boissinot, M. Boissinot, L. Bissonnette, M. Ouellette et M. G. Bergeron. 2005. « Microfluidic device for rapid (<15 min) automated microarray hybridization ». Clinical Chemistry. 51:1836-1844. Peytavi R., L. Y. Tang, F. Raymond, K. Boissinot, L. Bissonnette, M. Boissinot, F. J. Picard, A. Huletsky, M. Ouellette et M. G. Bergeron. 2005. « Correlation between microarray DNA hybridisation efficiency and the position of short capture probe on the target nucleic acid ». Biotechniques. 39:89-96. Raymond F., H. A. Ho, R. Peytavi, L. Bissonnette, M. Boissinot, F. J. Picard, M. Leclerc et M. G. Bergeron. 2005. « Detection of target DNA using fluorescent cationic polymer and peptide nucleic acid probes on solid support ». BMC Biotechnology. 5:10. Chapitre de livre

Raymond F., W. K. Wu et J. Corbeil. 2009. « Development of an integrated molecular diagnostic test to identify respiratory viruses ». In Hardiman, G. (Éd.), Microarray innovations: Technology and experimentation. 1re édition, CRC Press, Boca Raton, États-Unis, p. 259-270.