Je remarque que mes derniers billets concernent presque tous la musique, et non la littérature. N'ayez crainte, je n'ai pas changé la vocation de mon blog, qui garde comme cible principale la littérature d'horreur. C'est juste que, c'est temps-ci, je lis surtout des nouvelles et que c'est moins évident à inclure que des critiques de romans.
Je viens de me taper les deux derniers numéros de Cemetary Dance, un magazine d'horreur américain. Le numéro 61 était particulièrement intéressant, avec une longue entrevue avec Peter Straub et la première partie d'une novella de Douglas Clegg. Pour ce qui est de mon quota de québécois, je suis en train de lire Histoire d'un soir et autres épouvantes de Claude Bolduc. Sympathique.
J'ai aussi lu, en diagonale, Comment écrire de la fantasy et de la science-fiction, de Orson Scott Card. Pas trop trippé sur la section sur la création de mondes et le voyage interstellaire (je ne suis pas trop SF), mais la section sur les quatre grands types d'histoires était super.
Est-ce que mon récit est une histoire de milieu, d'idée, de personnage ou d'événement ? Ça permet une analyse très intéressante de mes propres écrits.
Cannibale Blues est sans équivoque une histoire de personnage alors que Cadavres de cristal est une histoire d'idée. Jusqu'ici, ça va. Mais la nouvelle sur laquelle je travaille est une histoire de je-ne-sais-pas-quel-type-mais-pas-une-histoire-d'idée que j'essaie de faire passer pour une histoire d'idée. Je crois que je vais la laisser mariner un peu afin de trouver le bon angle pour la raconter.
À part ça, côté écriture, j'ai commencé un nouveau projet de roman, de l'horreur érotique dont le titre de travail est CyberPornoGore. Aussi, les commentaires sur Cadavres de Cristal ont commencé à rentrer et je devrais entamer la révision très bientôt...
Heureuse pluie dépressive
Un été de merde, tous vous le diront :
"Cé gris"
"Y fait pas beau"
"Y pleut tous le temps"
Oubliez ces rengaines !
Ma saison préférée, c'est l'automne. C'est gris, c'est sombre, c'est venteux. L'ambiance idéale pour lire de l'horreur et écouter de la musique sombre et dépressive. Alors, pourquoi me plaindre devant un été nuageux et pluvieux quand je n'ai qu'à loader mon lecteur mp3 et me laisser transporter dans les affres de la plus aggréable des torpeurs. Et en bonus, ce type musical favorise de beaucoup mon esprit scientifiquer et horrifique. C'est excellent pour la concentration.
Alors voici quelques suggestions musicales appropriées pour la météo que l'on a cet été. Avec quelques commentaires et un lien vers leur myspace.
Isis - Wavering radiant
À la frontière de l'alternatif et du doom.
Relax.
http://www.myspace.com/isis
Ahab - The call of the wretched sea
Doom métal funéraire nautique.
Inspiré par Moby Dick.
Un mur de son lourd et lent.
Le vocal est tellement grave et profond qu'on dirait que la baleine chante...
http://www.myspace.com/ahabdoom
Ava inferi - Blood of Bacchus
Métal gothique portuguais.
La chanteuse a une voix superbe et planante.
http://www.myspace.com/avainferi
Novembers Doom - Into the night requiem infernal
Doom métal avec des paroles "positives"
Musique très lourde, limite death métal
http://www.myspace.com/novembersdoom
"Cé gris"
"Y fait pas beau"
"Y pleut tous le temps"
Oubliez ces rengaines !
Ma saison préférée, c'est l'automne. C'est gris, c'est sombre, c'est venteux. L'ambiance idéale pour lire de l'horreur et écouter de la musique sombre et dépressive. Alors, pourquoi me plaindre devant un été nuageux et pluvieux quand je n'ai qu'à loader mon lecteur mp3 et me laisser transporter dans les affres de la plus aggréable des torpeurs. Et en bonus, ce type musical favorise de beaucoup mon esprit scientifiquer et horrifique. C'est excellent pour la concentration.
Alors voici quelques suggestions musicales appropriées pour la météo que l'on a cet été. Avec quelques commentaires et un lien vers leur myspace.
Isis - Wavering radiant
À la frontière de l'alternatif et du doom.
Relax.
http://www.myspace.com/isis
Ahab - The call of the wretched sea
Doom métal funéraire nautique.
Inspiré par Moby Dick.
Un mur de son lourd et lent.
Le vocal est tellement grave et profond qu'on dirait que la baleine chante...
http://www.myspace.com/ahabdoom
Ava inferi - Blood of Bacchus
Métal gothique portuguais.
La chanteuse a une voix superbe et planante.
http://www.myspace.com/avainferi
Novembers Doom - Into the night requiem infernal
Doom métal avec des paroles "positives"
Musique très lourde, limite death métal
http://www.myspace.com/novembersdoom
Face de cochon, face de singe
Hier, on a fait garder la plus grande fan du Cthulhu rose pour aller voir Beast au Festival d'été de Québec. Ils ont donné un excellent show. C'est plus lourd live que sur l'album, alors c'était encore meilleur. Après, c'était Les Claypool.
Qui cé qu'cé ça ? C'est le bassiste de Primus.
Je suis curieux et je convaincs les gens qui m'accompagnent de rester, histoire de le découvrir. Je ne leur en dit pas trop, histoire de ne pas les terrifier.
De mon côté, je n'ai jamais été fan de Primus; trop joyeux à mon goût. Mais quand même, la musique bizarre et avant-garde, j'adore. Unexpect, Sleepytime Gorilla Museum, Pin Up Went Down, Carnival in Coal et autres, c'est dans ma playlist de tous les jours. J'ai été servi. Le groupe comprenait un bassiste (Claypool), un drummer, un violoncelliste et un xylophoniste/percussionniste. Ça donne des sons hors du communs et un beat plutôt inclassable. Une performance enlevante et sans failles. Je n'avais jamais vu un solo de xylophone qui rentrait au poste. Certaines séquences utilisaient deux drums; c'était intense.
Même mes compagnons, qui n'écoutent pas nécessairement ce genre de musique (sauf un barbu amateur de progressif), ont adoré. Je ne sais pas sur disque, mais en spectacle ça vaut le déplacement.
Qui cé qu'cé ça ? C'est le bassiste de Primus.
Je suis curieux et je convaincs les gens qui m'accompagnent de rester, histoire de le découvrir. Je ne leur en dit pas trop, histoire de ne pas les terrifier.
De mon côté, je n'ai jamais été fan de Primus; trop joyeux à mon goût. Mais quand même, la musique bizarre et avant-garde, j'adore. Unexpect, Sleepytime Gorilla Museum, Pin Up Went Down, Carnival in Coal et autres, c'est dans ma playlist de tous les jours. J'ai été servi. Le groupe comprenait un bassiste (Claypool), un drummer, un violoncelliste et un xylophoniste/percussionniste. Ça donne des sons hors du communs et un beat plutôt inclassable. Une performance enlevante et sans failles. Je n'avais jamais vu un solo de xylophone qui rentrait au poste. Certaines séquences utilisaient deux drums; c'était intense.
Même mes compagnons, qui n'écoutent pas nécessairement ce genre de musique (sauf un barbu amateur de progressif), ont adoré. Je ne sais pas sur disque, mais en spectacle ça vaut le déplacement.
Comment séquence-t-on un génome ?
Ici, je teste mon absence de talent de vulgarisateur. Sans autre préambule, voici comment on séquence des génomes.
Oubliez les technologies de séquençage à l’aveugle qui nécessitent des milliers de cultures de bactéries ! De nos jours, le séquençage ressemble de plus en plus à ce que l’on voit dans les films (à l’exception du Hulk de Ang Lee, qui présentait une version très archaïque du séquençage). Voici, grossièrement, les étapes du séquençage à l’aveugle (méthode old school).
Aujourd’hui, le séquençage à haut-débit permet d’éliminer les étapes qui demandaient le plus de travail ! Voici comment on fait :
L’étape finale du séquençage d’un génome est l’assemblage des millions de fragments, que l’on doit comparer et ordonner, afin reconstruire la séquence du génome qu’on étudie. Bref, un casse-tête de plusieurs centaines de milliers de pièces. Matériel requis : un ordi super puissant avec beaucoup de mémoire et de processeurs, des logiciels à la fine pointe de la bio-informatique et beaucoup, beaucoup de café.
Visionnez les vidéos suivant pour plus d’info :
Oubliez les technologies de séquençage à l’aveugle qui nécessitent des milliers de cultures de bactéries ! De nos jours, le séquençage ressemble de plus en plus à ce que l’on voit dans les films (à l’exception du Hulk de Ang Lee, qui présentait une version très archaïque du séquençage). Voici, grossièrement, les étapes du séquençage à l’aveugle (méthode old school).
- On extrait l’ADN génomique.
- On le brise en fragments plus petits.
- On clone les fragments dans des bactéries (un genre de copier-coller, mais en très chiant). On fait pousser les clones. Cette étape requiert des centaines, voire des milliers de cultures bactériennes !
- Les fragments introduits dans chaque clone sont séquencés un par un.
Aujourd’hui, le séquençage à haut-débit permet d’éliminer les étapes qui demandaient le plus de travail ! Voici comment on fait :
- On extrait l’ADN génomique.
- On le brise en fragments plus courts.
- On prépare la librairie pour le séquençage. Ça se passe généralement dans un seul tube…
- On sacre le tout dans une machine qui s’occupe de séquencer les millions de fragments d’ADN.
- On prépare du café, beaucoup de café.
L’étape finale du séquençage d’un génome est l’assemblage des millions de fragments, que l’on doit comparer et ordonner, afin reconstruire la séquence du génome qu’on étudie. Bref, un casse-tête de plusieurs centaines de milliers de pièces. Matériel requis : un ordi super puissant avec beaucoup de mémoire et de processeurs, des logiciels à la fine pointe de la bio-informatique et beaucoup, beaucoup de café.
Visionnez les vidéos suivant pour plus d’info :
An Interview With Cofactor Genomics from Grant Essig on Vimeo.
Horreur + Star Wars ?
Silencieuses, de Jonathan Reynolds
Huit nouvelles tristes et sanglantes qui semblent silencieuses dans le monde où elles ont lieu, les villes de Silent Valley et d'Innstown. L'endroit est si habitué à vivre des horreurs que les traces de ces histoires sont camouflées par l'atroce Aura du lieu. C'est comme si le sol absorbait le mal, le distillait et le redistribuait selon son bon vouloir là où ses effets seraient les plus dévastateurs. Ces huit histoires prennent la forme d'horreurs classiques, certaines clairement inspirées du cinéma d'épouvante alors que d'autres sont de beaux clins d'oeil aux grands du genre, entre autres à Lovecraft. Chacune de ces nouvelles est un plaisir à lire et le style de Reynolds se prête bien à ce qu'il raconte. La structure de ses récits me plait particulièrement, car la majeure partie de chacune des histoires sert à établir l'ambiance, à entrouvrir la porte. Puis, alors que les personnages sont bien campés et que l'on sent l'horreur toute proche, l'auteur ouvre grande la porte et laisse libre court à l'épouvante pure et dure. Superbe.
Cristal Corpses est terminé !
C'est avec de drôles d'émotions que je viens de terminer la rédaction de mon deuxième roman, intitulé temporairement Cristal Corpses. Ça fait tout drôle de mettre le point final sur une histoire sur laquelle je travaille depuis plus de quatre ans. Il reste maintenant à relire et réviser jusqu'à ce que mort s'en suive.
Mais j'ai l'impression de ne pas avoir fini. C'est vraiment bizarre comme sensation mais, au fond, c'est comme quand tu sort de ton dernier examen à la fin de la session et que tu n'arrives pas à réaliser vraiment que ce long processus est réellement terminé.
Je pense que je mérite bien un autre verre de Sortilège... Je reviens, un instant.
La prochaine étape est d'en imprimer des copies pour ma lectrice privilégiée, pour le biquet qui a déjà lu les quelques premiers chapitres et qui me harcelle pour la suite, et pour moi, parce qu'il faut bien que je me fasse une opinion sur cette histoire !
D'ici à bientôt, je vais essayer de publier un petit blurb sur ce roman, afin que vous ayez une meilleure idée de cette histoire qui reste encore difficile à définir côté genre (fantastique ? fantasy ? aventure ? horreur ?). Aussi, je dois trouver un bon titre en français.
Mais avant de faire tout ça, je devrais aller me coucher...
Mais j'ai l'impression de ne pas avoir fini. C'est vraiment bizarre comme sensation mais, au fond, c'est comme quand tu sort de ton dernier examen à la fin de la session et que tu n'arrives pas à réaliser vraiment que ce long processus est réellement terminé.
Je pense que je mérite bien un autre verre de Sortilège... Je reviens, un instant.
La prochaine étape est d'en imprimer des copies pour ma lectrice privilégiée, pour le biquet qui a déjà lu les quelques premiers chapitres et qui me harcelle pour la suite, et pour moi, parce qu'il faut bien que je me fasse une opinion sur cette histoire !
D'ici à bientôt, je vais essayer de publier un petit blurb sur ce roman, afin que vous ayez une meilleure idée de cette histoire qui reste encore difficile à définir côté genre (fantastique ? fantasy ? aventure ? horreur ?). Aussi, je dois trouver un bon titre en français.
Mais avant de faire tout ça, je devrais aller me coucher...
Métal d'horreur, Moonspell live en DVD
Sorti en décembre en Europe, le DVD double Lusitanian Metal du groupe de métal gothique portugais Moonspell vient d'arriver au Québec. J'avais perdu espoir de le voir en magasin, mais je le visionne au moment même où j'écris ces lignes. Le premier DVD renferme un concert live tourné en 2004 à Katowice, mais ce n'est pas de ça dont je veux parler. C'est un excellent DVD live, avec certaines de leurs meilleures chansons, mais l'intérêt de ce produit n'est pas le programme principal...
Le plus intéressant, c'est le deuxième DVD, une série d'extraits provenant de 16 concerts, avec deux à huit chansons par concert. En passant par leur premier spectacle, puis des extraits de leurs tournées jusqu'à celle de The Antidote. Ma seule tristesse concernant le DVD c'est qu'il ne contient pas d'extraits de la tournée Memorial, qui s'était arrêtée à Québec.
La qualité des films varie du professionnel jusque, pour les premiers spectacles, à une caméra installée sur un trépied dans le coin de la salle. Étrangement, l'ambiance est inversement proportionnelle à la qualité de l'enregistrement. Le meilleur du DVD est la partie où ils faisaient la première partie de Cradle of Filth, en 1994. La qualité visuelle et sonore est merdique, avouons le, mais l'ambiance de ce spectacle et la mise en scène (qui serait kitch si Fernando n'avait pas autant de charisme et si la musique ne déménageait pas autant) m'ont fait regretter l'épode gothique de la fin des années 90. Fernando porte une cape de vampire pour chanter Vampiria et des spectateurs se jette constamment sur la scène. On voit clairement la paire de bouncers les ramener dans la foule. Pour revenir à la musique, cette interprétation de Vampiria rappelle plus du funeral doom métal que la version plus gothique de l'album. Wow.
Un autre extrait qui m'a beaucoup plut est l'un des spectacles de la tournée Darkness and Hope, où le spectacle est tournée par une caméra installée à la régie. On sent vraiment l'ambiance, car on voit la fumée, le jeu de lumière et la foule. Pour la chanson Angelizer, Fernando porte des ailes métalliques qui, au moment où je me demandais si c'était cool ou mauvais, se mirent à cracher des étincelles au moins deux-trois fois plus hautes de Fernando, et ce n'est pas peu dire.
Bref, pour les fans, c'est un must. Mais ce n'est pas là où je voulais en venir. En regardant ces extraits de spectacles, ça m'a rappelé pourquoi j'aimais ce groupe et ce qui m'avait attiré dans ce genre de musique : l'ambiance horrifiante et gothique à l'extrême. Pas juste du satanisme de pacotille comme le font de nombreux groupes métal, mais une vraie vision de l'horreur sous forme musicale.
Le plus intéressant, c'est le deuxième DVD, une série d'extraits provenant de 16 concerts, avec deux à huit chansons par concert. En passant par leur premier spectacle, puis des extraits de leurs tournées jusqu'à celle de The Antidote. Ma seule tristesse concernant le DVD c'est qu'il ne contient pas d'extraits de la tournée Memorial, qui s'était arrêtée à Québec.
La qualité des films varie du professionnel jusque, pour les premiers spectacles, à une caméra installée sur un trépied dans le coin de la salle. Étrangement, l'ambiance est inversement proportionnelle à la qualité de l'enregistrement. Le meilleur du DVD est la partie où ils faisaient la première partie de Cradle of Filth, en 1994. La qualité visuelle et sonore est merdique, avouons le, mais l'ambiance de ce spectacle et la mise en scène (qui serait kitch si Fernando n'avait pas autant de charisme et si la musique ne déménageait pas autant) m'ont fait regretter l'épode gothique de la fin des années 90. Fernando porte une cape de vampire pour chanter Vampiria et des spectateurs se jette constamment sur la scène. On voit clairement la paire de bouncers les ramener dans la foule. Pour revenir à la musique, cette interprétation de Vampiria rappelle plus du funeral doom métal que la version plus gothique de l'album. Wow.
Un autre extrait qui m'a beaucoup plut est l'un des spectacles de la tournée Darkness and Hope, où le spectacle est tournée par une caméra installée à la régie. On sent vraiment l'ambiance, car on voit la fumée, le jeu de lumière et la foule. Pour la chanson Angelizer, Fernando porte des ailes métalliques qui, au moment où je me demandais si c'était cool ou mauvais, se mirent à cracher des étincelles au moins deux-trois fois plus hautes de Fernando, et ce n'est pas peu dire.
Bref, pour les fans, c'est un must. Mais ce n'est pas là où je voulais en venir. En regardant ces extraits de spectacles, ça m'a rappelé pourquoi j'aimais ce groupe et ce qui m'avait attiré dans ce genre de musique : l'ambiance horrifiante et gothique à l'extrême. Pas juste du satanisme de pacotille comme le font de nombreux groupes métal, mais une vraie vision de l'horreur sous forme musicale.
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